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La Cocarde s’est créée en 2015 après une scission avec l’UNI – le syndicat traditionnel de la droite, qui a tout de même des liens multiples avec l’extrême droite comme à Bordeaux ou Rennes. Mais elle progresse. Le syndicat étudiant est présent dans une quarantaine de villes et aurait entre 200 et 300 adhérents. Lors des élections au Crous en février dernier, ils se sont présentés dans plus 13 académies, contre seulement deux lors des élections précédentes… Surtout, la Cocarde s’affirme depuis des années comme un vivier de recrutement pour le Rassemblement national, comme l’a expliqué à StreetPress la journaliste de l’Express Marylou Magal. Co-autrice avec son confrère de Libé Nicolas Massol du livre Extrême droite, nouvelle génération (Ed. Denoël, 2024), elle explique qu’ils se « sont retrouvés car ils pensaient tous la même chose sur la question de l’identité ».
En 2024, l’ancien secrétaire général de la Cocarde Pierre-Romain Thionnet est devenu député européen. Tout comme Manon Bouquin à l’Assemblée nationale. Pierre Gentillet, créateur de la Cocarde, a été candidat pour le parti lepéniste en 2024. Et d’autres sont devenus assistants parlementaires comme Luc Lahalle ou Vianney Vonderscher, ex-président de la Cocarde. Comme le RN, la Cocarde lutte d’ailleurs contre l’appellation d’extrême droite et souhaite se montrer respectable. Mais comme le RN, derrière ce vernis, il y a de nombreux éléments qui montrent certains militants radicaux et violents, pour certains qui apparaissent toujours en photo sur leur site Internet… StreetPress vous fait la liste non-exhaustive dans notre dernière enquête vidéo.
Contactée par mail, la Cocarde étudiante n’a pas répondu aux questions de StreetPress.
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