Trois nouvelles procédures-bâillons reçues par StreetPress en quinze jours : le chef des néonazis parisiens et l'animatrice star de Radio Courtoisie, un maire LR du sud-ouest, le patron de « Frontières »... Ils veulent faire taire StreetPress.

Ces dernières années, les créateurs de contenu identitaires ont gagné en présence, mais aussi en audience. En conséquence, certains s’allient pour structurer leur modèle économique entre featuring et diversification de revenu.

En cinq ans, Le Crayon a accumulé cinq millions d’abonnés grâce à des débats ultra-polarisés avec des invités de l’extrême droite la plus radicale. Une étiquette qui s’est retrouvée jusque dans son actionnariat, le média essaie de la gommer. Enquête.

Tom Collen-Renaux, 26 ans, magistrat au tribunal administratif de Melun, conduit la liste RN aux municipales 2026 à Amilly, dans le Loiret. Avocats et syndicats dénoncent un conflit d'intérêts et un manque d’impartialité.

StreetPress avait dénoncé la sortie antisémite d’Erik Tegnér en direct sur Cnews. Le fondateur du magazine d’extrême droite « Frontières » réplique avec un procès-bâillon pour faire taire StreetPress.

Avec la normalisation des partis d’extrême droite, les ponts entre ces derniers et la droite se multiplient à l’Assemblée. Dernier exemple en date : un assistant parlementaire a fait un transfert entre l’UDR d’Éric Ciotti et le MoDem.

Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour des propos tenus par deux Youtubeurs d’extrême droite : Baptiste Marchais et Le Guiz. Ils ont appelé dans un podcast à des « représailles » contre des juges.

Bienvenue au Chinese Business Club, un cercle d’affaires très exclusif mais pas excluant. Au cours des déjeuners mensuels huppés où des entrepreneurs peaufinent leur réseau, bon nombre de figures du RN et du milieu identitaire y ont leurs habitudes.

Violée par un SDF centrafricain en 2023, Claire Geronimi est devenue vice-présidente du parti d’Éric Ciotti. Soutenue par le milliardaire catho-identitaire Pierre-Édouard Stérin, elle a monté une association qui semble s’inventer des soutiens.

Jules Laurans est à la manœuvre de certaines enquêtes du média d’extrême droite « Frontières », qui lui ont valu une invitation en novembre à l’Assemblée. Problème : il se serait approprié celle sur le média rap, Booska-P, au détriment d’un pigiste.