Vidéo réalisée en partenariat avec @spheranetwork.
Tous les ans, en Hongrie, le temps d’un week-end de février, Budapest est sous haute tension. D’un côté, des milliers de néonazis se retrouvent pour commémorer l’alliance entre soldats nazis et combattants hongrois lors du siège de Budapest de l’hiver 1945 – un événement baptisé « le jour de l’honneur ». De l’autre, des militants antifascistes venus de toute l’Europe manifestent contre le rassemblement d’extrême droite. En 2023, ce grand raout politique a tourné à l’affrontement.
Du 9 au 11 février, une série d’attaques contre des néonazis a lieu aux quatre coins de la ville, avec neuf personnes blessées. Dans la foulée, le gouvernement hongrois de Viktor Orban s’est lancé dans une chasse à l’homme contre des militants antifascistes à travers tout le continent.
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Dans ce nouvel épisode de FACTS, notre format d’enquêtes vidéo sur YouTube, notre journaliste Thomas Porlon vous raconte cette affaire de Budapest. Il s’est rendu en Hongrie pendant le jour de l’honneur en 2025. A Strasbourg, il a rencontré Ilaria Sali, une professeure de lycée et militante antifasciste italienne, passée des prisons hongroises au Parlement européen en tant que députée.
Cette affaire a aussi eu des répercussions en France. Rexhino Abazaj, un militant d’origine albanaise accusé d’avoir participé aux attaques, a été arrêté et incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes pendant plusieurs mois. En avril dernier, après de longs mois de procédure, les juges français ont décidé de ne pas l’extrader vers la Hongrie, où il risque jusqu’à seize ans de prison.
Vidéo réalisée en partenariat avec @spheranetwork.
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