C’est une rencontre imprévue. Ce dimanche, Algériens et Soudanais manifestaient à Paris pour soutenir les révoltes en cours dans leurs pays respectifs. Le hasard a placé les deux cortèges au même endroit. Ils ont décidé de mélanger leurs slogans.

En tête de cortège, gilets jaunes et autres militants de tous horizons acclament les hommes en noir. Plus en arrière, des slogans anti-police fusent parfois des rangs syndicaux.

Autour de Michel, un SDF du quartier, une poignée de gilets jaunes tentent de faire vivre un cabanon. Au programme : goûters, assemblées générales et débats.

Dans plusieurs villes de France, ils sont une poignée à défiler en uniforme aux côtés des gilets jaunes. Ces anciens militaires dénoncent les souffrances dans l'armée et tentent de jouer les casques bleus dans les cortèges.

Dix gilets jaunes expliquent à StreetPress pourquoi ils manifestaient dans Paris, ce samedi 8 décembre.

Ce samedi 8 décembre, la manifestation des gilets jaunes fait beaucoup parler d’elle dans le 16ème arrondissement de Paris. Magasins barricadés et sorties limitées, les violences inquiètent les riverains.

La communauté des gens du voyage, directement impactée par les hausses des prix du diesel, s’est fortement mobilisée au sein des gilets jaunes. Ils sont cependant peu nombreux à manifester à Paris, inquiets d’être associés aux violences.

Selon une rumeur insistante, ce samedi 8 décembre, les CRS pourraient tomber en rupture de stock de lacrymogènes. Contacté par StreetPress, le ministère de l’Intérieur explique avoir racheté du matos.

Face aux gilets jaunes, Préfecture et Mairie de Paris ont trouvé la parade : les priver de munitions. Poubelles, bennes à ordure doivent être retirées, selon un document de la pref. Un quart des rues sont concernées par cette mesure d'exception.

Issam, un élève de 17 ans, a été blessé au visage par un tir de flashball devant le lycée Simone de Beauvoir de Garges-lès-Gonesse. StreetPress s'est rendu sur place pour recueillir les témoignages des profs et des lycéens.