Comme chaque été, StreetPress ferme en août. Avant de partir, on fait le bilan d’une année comme toujours riche et mouvementée.

Sous la houlette de Vincent Bolloré, le média serre encore la vis : le service web est désormais privé de dépêches AFP et soumis à un contrôle étroit. Certains sujets sont proscrits. Les journalistes racontent un métier devenu impossible.

Le 16 février 2025, 27 néonazis tabassent un syndicaliste antifasciste dans Paris, puis attaquent les serveurs d’un bar aux cris de « sale bougnoule ». Tous sont des militants expérimentés liés aux Hussards, groupe héritier du Gud. Enquête et vidéo.

La candidate RN en Gironde, protégée de la ponte Edwige Diaz, a déclaré des frais de déplacements cinq fois supérieurs à ceux de ses concurrents pour les législatives de 2022, après une campagne discrète. Ses adversaires soupçonnent une surévaluation.

Depuis qu’il a révélé son engagement à l’extrême droite, l’ex-candidat de télé-réalité a rencontré Marine Le Pen et se rapproche de militants homonationalistes. Sans que sa carrière de chanteur ou sa médiatisation n’en souffrent, bien au contraire.

Depuis l’automne 2024, un collectif revendique des dégradations, des menaces, et des agressions contre des soutiens à la Palestine, souvent pour un simple affichage de drapeaux. Ils s’inscrivent dans les combats de l’extrême droite identitaire.

Contre l’avis de l’ensemble des structures inscrites à la Marche des fiertés de Paris, le groupuscule homonationaliste, connu pour ses obsessions transphobes et xénophobes, veut organiser une « contre manif » ce samedi 28 juin.

Ce 12 juin, le gouvernement a dissous la Jeune garde, un groupe antifasciste fondé en 2018. L’organisation, dont un des représentants est le député LFI Raphaël Arnault, va contester la décision devant le Conseil d’État.

Dans cette vidéo, StreetPress vous raconte comment le gouvernement hongrois traque les militants antifascistes à travers l’Europe après des agressions contre des néonazis en 2023.

Treize membres du groupuscule identitaire les Natifs étaient jugés à Paris pour une banderole raciste contre Aya Nakamura déployée en mars 2024. Seulement trois d’entre eux se sont présentés, et ont refusé de répondre aux questions du tribunal.