Menace, espionnage, gardes à vues et procès. Yann Philippin de Mediapart, Ariane Lavrilleux de Disclose, Walid Bourouis journaliste tunisien en exil et Mathieu Molard de StreetPress racontent les pressions rencontrées au cours de leurs enquêtes.
Notre média est accessibles à toutes et tous
StreetPress produit un journalisme rigoureux, factuel et populaire grâce au soutien de ses lectrices et lecteurs. Engagez-vous avec nous, faites un don et faites vivre un média indépendant !
Septembre 2023, la police perquisitionne la journaliste Ariane Lavrilleux. L’objectif des fonctionnaires : identifier la source qui lui a transmis des documents classés « secret-défense ». Deux ans plus tôt, l’enquêtrice a révélé, grâce à ces mémos, l’implication de la France dans les crimes de la dictature égyptienne. Quatre ans plus tôt, Mediapart a lui aussi subi une tentative de perquisition de ses locaux. Mais le média d’investigation a refusé d’ouvrir sa porte, arguant – à juste titre – qu’aucun juge indépendant n’avait autorisé la procédure. En 2022, l’État a même été condamné pour cette tentative de perquisition. StreetPress n’a jamais subi de perquisition mais plusieurs de ses journalistes ont déjà été convoqués au commissariat. Objectif affiché des forces de l’ordre : identifier la source du journaliste. Le journaliste tunisien Walid Bourouis a quant à lui carrément dû fuir son pays pour échapper à la prison.
Quelques exemples, parmi d’autres, des intimidations subies par les journalistes. Dans ce podcast, Yann Philippin de Mediapart, Ariane Lavrilleux de Disclose, Walid Bourouis journaliste tunisien en exil et Mathieu Molard de StreetPress racontent les pressions rencontrées au cours de leurs enquêtes. Entre les menaces de mort, les tentatives d’espionnage et les procès en cascade, le quotidien des journalistes d’investigation n’est pas toujours facile.
Et après la lecture de cet article, une petite question pour vous, lectrices et lecteurs
Est-ce que vous vous sentez sereines et sereins dans un monde où une majorité des médias appartient à une poignée de milliardaires aux intérêts pas toujours raccords avec l'intérêt général ?
Nous non plus. C'est pour ça qu'on s'acharne, chez StreetPress, à produire un journalisme accessible à toutes et tous, en toute indépendance. Parce que nous pensons qu'une information libre, éclairée et éclairante est indispensable.
Parce que parler des êtres humains se fait à hauteur d'humain. Parce que le journalisme, même engagé, se doit d'être rigoureux et factuel.
Si ce combat est aussi le vôtre, vous pouvez agir et faire bouger les lignes en nous soutenant. Faites un don, même tout petit, si possible mensuel, et nous en ferons des enquêtes et des reportages qui comptent.