Article en partenariat avec Groupe SOS.
Les violences contre les femmes exilées étaient au centre de la journée « de la violence à la résilience, accompagner l’après » organisée le 21 novembre par le Groupe SOS et Stand Speak Rise Up!, dont StreetPress était partenaire. L’occasion de rappeler que ces femmes ont des parcours migratoires toujours difficiles, parsemés de violences, et qu’elles sont encore plus impactées par la baisse des financements publics en direction des centres de santé sexuelle et autres dispositifs qui leur permettent de se reconstruire.
StreetPress a rencontré Violette Perrotte, la directrice de la Maison des femmes de Saint-Denis (93), qui alerte sur la question :
« De manière générale, les femmes exilées, donc les femmes primo-arrivantes en France, qui sont en attente de papiers parfois depuis très longtemps, sont évidemment plus impactées que les autres. »
Elle ajoute : « Ce sont des femmes qui, pour beaucoup, ont subi des violences sur le parcours migratoire. Elles ont besoin d’être accompagnées pour pouvoir mieux s’intégrer. »
« Baisse des financements »
Pour elle, « se réintégrer dans un nouveau pays, c’est déjà très difficile à faire ». Mais, « c’est encore plus difficile quand on a des symptômes psychotraumatiques très importants ».
« Donc si des lieux comme les Maisons des femmes ou les centres de santé sexuelle ne peuvent plus fonctionner, nous ne pouvons plus accueillir ces femmes. Elles n’ont nulle part ailleurs vers qui se tourner. »
Violette Perrotte constate que le contexte actuel est « grave » à cause de la « baisse des financements qui rendent l’accès à ces associations et à ces services plus compliqués pour les femmes victimes de violences ». Elle prend « l’exemple de la Drôme et de ces fermetures, ça veut dire qu’une femme devra faire parfois jusqu’à 50 kilomètres pour avoir accès à des soins en santé sexuelle ».
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Article en partenariat
Cet article a été réalisé en collaboration avec le Groupe SOS, dans le cadre du partenariat sur l’événement « de la violence à la résilience, accompagner l’après » organisé le 21 novembre par le Groupe SOS et Stand Speak Rise Up! dont StreetPress était partenaire . Plus d’infos sur les articles en partenariat ici.
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