« Je suis Rania Kissi, juriste, ancienne pupille de l’État, et, pourtant, j’ai connu le sans-abrisme. Imaginez-vous cela pour un enfant censé être protégé par la nation. » Le 28 janvier, Rania Kissi, 28 ans, cofondatrice du Comité de vigilance des enfants placés, est entendue devant la Commission d’enquête sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance. Avec son comité, elle a fait pression pour que cette commission, qui a duré près d’un an, voie le jour.
Les défaillances de l’aide sociale à l’enfance, c’est l’histoire de sa vie. Abandonnée à 10 ans par son père, elle est placée en famille d’accueil pendant huit ans avant d’échouer dans la rue à 18 ans. Elle qui rêvait de s’asseoir sur les bancs de la fac finit « sur un banc à côté de la fac ». Dans ce témoignage face à la caméra de StreetPress, elle raconte comment l’école lui a sauvé la vie.
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