Anton, exilé arménien s’est vu proposer un logement par une association en échange d’un peu de bénévolat. Sauf que selon lui, il s’agissait d’un travail à temps plein – au moins. Et quand il a rouspété, ils l’ont viré.

Fin mai, dans un hôpital en Arménie, la maire de Paris est tombée sur le directeur de SOS Chrétiens d’Orient, association d’extrême droite accusée de complicité de crimes de guerre en Syrie. Un coup de com sur le dos d’Hidalgo, assure son adjointe.

Dans les années 1990, des Arméniens ont fui la guerre pour s’installer en Ukraine. 30 ans plus tard, ils fuient cette fois l’invasion russe. Arrivés en France, ils risquent l’expulsion : pour l'État, ils n’ont qu’à retourner en Arménie.

Michael et Tad, deux étudiants d’origine arménienne, comparaissaient devant le tribunal de Nanterre, l’un pour avoir jeté de l’eau sur l’ambassadeur turc en 2015, l’autre pour l’avoir filmé. Un procès qui a très vite pris une tournure politique.

Khatchit, un sans-papier de 19 ans, a été expulsé samedi dernier. Dans son lycée une petite mobilisation s'improvise. Une « première expérience politique » forcément un peu brouillonne, pour la plupart des adolescents.

Le 4 mai le projet de loi visant à punir la négation du génocide arménien a été rejetée par le Sénat. «Une claque» pour Pascal Chamassion du Conseil des associations arméniennes de France qui dénonce le poids du «lobby économique turc».