En ce moment

    06/07/2011

    Le groupe sort un album "complètement différent", dont un titre avec Bertrand Cantat

    Shaka Ponk tape son boeuf en vidéo

    Par Sully Bidois

    Pour la sortie de "The geeks and the jerkin'socks" Shaka Ponk a poussé la chanson pour StreetPress. Pour les frenchies à l'éléctro punk-rock déjantée, c'est barbe et cheveux longs obligatoires.

    « On aime bien faire un peu chier » Vous en avez marre de la musique commerciale et bien-pensante ? L’envie d’oublier les pseudos zoukeurs de cet été vous obsède ? Vous préférez vous lancer dans d’énormes pogos ? Dans ce cas Street Press vous présente Shaka Ponk.

    Le groupe créé en 2004 en est à son 3e album. Jusque là discrets sur les ondes et à la télévision, ils frappent un grand coup lors des victoires de la musique 2010 dans la catégorie révélation scène de l’année. A juste titre, car l’identité même du groupe – fans à l’appui – s’exprime sur scène avec leur folie déjantée. Ironie du sort, ils ne remporteront pas la victoire…Dommage, l’album s’intitulait pourtant Bad Porn Movie Tracks.

    Rock Bubble « On ne peut plus tout faire nous même comme d’habitude » explique Frah. L’attitude rebelle, les cheveux longs, les Shaka Ponk se sont faits tout seuls et surtout selon leur bon vouloir. « C’est ce qui nous a bien plu chez Tôt ou Tard et Vincent Frèrebeau qui est le boss. Il nous fait confiance, artistiquement parlant et nous on lui fait confiance pour tout le reste. Et il nous laisse toujours faire ce qu’on veut » ajoute Ion le batteur du groupe.

    Pour n’en faire qu’à leur tête ils n’y vont pas de main morte. Ils ont changé de registre pour leur dernier album, « c’est plus rock bubble » explique Frah. Et ce malgré les conseils de la production et de leur fans : « Ceux qui aiment vraiment Shaka, devraient pouvoir accepter qu’on fasse complètement différemment sur celui-ci ». Ils commençaient déjà à faire grincer les dents des puristes en introduisant Samaha sur scène, sublime chanteuse à la chevelure impressionnante et envoûtante…ou déroutante.

    Elle accompagnait le groupe mais n’apparaissait pas sur scène. C’est lors de la tournée de l’album Bad Porn qu’elle fait son apparition aux côtés de Frah…à la différence qu’elle ne saute pas tête la première dans la foule. « Pourquoi il y a une noire sur scène ? » ironise cette dernière. De plus, l’ancien chanteur charismatique de Noir Désir, Bertrand Cantat s’est joint à eux sur le titre « Palabra Mi Amor » qui clôt énergiquement l’album.

    Pas de vacances pour les Monkeys Les rayons du soleil n’y feront rien, Shaka Ponk profitera de l’été vite fait entre deux concerts. Pareil pour Goz, le singe virtuel mascotte et membre à part entière du groupe. Mais bonne nouvelle pour les néophytes et les mordus de Shaka, ils seront présents dans différents festivals tant qu’il fera beau. Avis à tous les « gosses, les gros fous de concert qui sont devant et qui se sautent dessus, les rouge-jaune-vert ou les gros métalleux.»

    Shaka Ponk-How we kill stars

    Shaka Ponk – How we kill stars

    bqhidden. A tous les gosses, les gros fous de concert qui sont devant et qui se sautent dessus, les rouge-jaune-vert ou les gros métalleux.»

    Pour continuer le combat contre l’extrême droite, on a besoin de vous

    Face au péril, nous nous sommes levés. Entre le soir de la dissolution et le second tour des législatives, StreetPress a publié plus de 60 enquêtes. Nos révélations ont été reprises par la quasi-totalité des médias français et notre travail cité dans plusieurs grands journaux étrangers. Nous avons aussi été à l’initiative des deux grands rassemblements contre l’extrême droite, réunissant plus de 90.000 personnes sur la place de la République.

    StreetPress, parce qu'il est rigoureux dans son travail et sur de ses valeurs, est un média utile. D’autres batailles nous attendent. Car le 7 juillet n’a pas été une victoire, simplement un sursis. Marine Le Pen et ses 142 députés préparent déjà le coup d’après. Nous aussi nous devons construire l’avenir.

    Nous avons besoin de renforcer StreetPress et garantir son indépendance. Faites aujourd’hui un don mensuel, même modeste. Grâce à ces dons récurrents, nous pouvons nous projeter. C’est la condition pour avoir un impact démultiplié dans les mois à venir.

    Ni l’adversité, ni les menaces ne nous feront reculer. Nous avons besoin de votre soutien pour avancer, anticiper, et nous préparer aux batailles à venir.

    Je fais un don mensuel à StreetPress  
    mode payements

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER