À Notre Dame d'Orveau, établissement catho sous contrat, les enfants de grands patrons côtoient les gamins Le Pen ou de Villiers et les militants de groupuscules nazifiants. Bienvenue dans un lycée où la pensée réactionnaire circule sans entrave.

Au cœur du très chic sixième arrondissement, le restaurant Le Mareyeur a deux visages. Côté face, un bistrot et bar à huîtres. Côté pile, un lieu où s'organisent des événements d’extrême droite, de Reconquête aux suprémacistes blancs.

Le 13 mars dernier, les élèves du prestigieux lycée parisien Louis-le-Grand ont découvert des tags néonazis au sein de leur établissement. Si le bahut a porté plainte, il n’y a pas eu de sensibilisation particulière.

L’association SOS Calvaires érige et rénove des croix géantes partout en France. Elle se dit apolitique et prétend œuvrer pour la sauvegarde du patrimoine mais fricote beaucoup avec des fafs.

Treize militants membres de « Recolonisation France » ont été interpellés. Armés, ils projetaient des actions violentes. StreetPress a identifié l’un des recruteurs du groupuscule. Un influenceur de la fachosphère baptisé monsieur K. Portrait.

Mâchoires cassées, coups de cutter et milices : dans la jungle la situation est explosive. StreetPress a rencontré bénévoles, policiers et migrants. Tous tirent le même constat : le pire est à venir.