Il y a 40 ans, Harkati Yahiaoui a, sous la pression d’un gendarme et sans comprendre, abandonné la nationalité française. Il est depuis apatride et se bat pour retrouver des papiers.
Mes grands-parents, rapatriés d’Algérie, se sont installés à Roubaix en 1963. 55 ans plus tard, l’essentiel de ma famille vit encore dans le Nord, mais l’histoire de ceux qu’on appelle de manière péjorative « harkis » s’efface.