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Bling-bling sarkozien VS cailleras de banlieue
Comme d’hab, tout ce que le pays compte de politiques vertueux ou pseudo intellectuels y est allé de son commentaire pour rappeler combien cette crise était signifiante de l’atmosphère pourrie et nauséabonde qui règne au pays des Bleus. Et pour le coup, tout le monde a été très prévisible dans sa façon de sauter sur l’hôtel Peluza et son carteron de footballeurs putschistes. Soit, à gauche : ouuuuh, c’est pas bô, tout ça c’est la faute à l’argent, l’individualisme, ce bling-bling sarkozien, qui sème du « casse-toi pauv’ con » récolte du « Va te faire enculer fils de pute ». A droite, ouuuh, c’est moche, z’aiment pas le maillot, respectent pas la mère patrie, s’en battent les couilles de la Marseillaise, fallait pas donner les clefs de la maison bleue accrochée à la colline à des cailleras de banlieue qui connaissent rien en belles chansons françaises.
Finkielkraut en plein délire
Comme d’habitude, la palme revient à Alain Finkielkraut qui de « division ethnique » en « division religieuse » voit le pays représenté par une « équipe de voyous » à la « morale de mafia » en convoquant Platon sur le divan de la psychanalyse nationale quand il ponctue : « L’esprit de la cité qui se laisse dévorer par l’esprit des cités ». 45 points d’un coup, phrase compte triple pour Alain.
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Source: Joachim Barbier | SoFoot