La violence d’État subie par les exilés à la frontière franco-britannique ne s'arrête pas aux lacérations de bateaux et à la saisie de tentes. Les policiers attaquent aussi l'association Human Rights Observers, qui documente ce harcèlement quotidien.

En juin ou en septembre, des militants du parti d’extrême droite Ukip ont agressé des personnes exilées près de Dunkerque. Ils entendent revenir régulièrement pour mener des actions de « chasse aux migrants illégaux ».

Streetpress publie une cartographie des communes que l’extrême pourrait gagner aux prochaines élections municipales. Zoom sur dix villes qui ont de gros risques de basculer en 2026.

Depuis janvier, 20.000 exilés auraient traversé la Manche. Alors que les morts en mer se multiplient sur la Côte d’Opale, un collectif de maires, dépassé par la situation, voudrait imposer une politique sécuritaire aux relents parfois xénophobes.

Le travail des organisations humanitaires pourtant reconnu est régulièrement critiqué et remis en cause ces dernières années. Elles sont notamment accusées de militantisme et de partialité.

À Calais, Brigitte Lips recharge les téléphones des exilés dans son garage. Dans ce premier épisode de notre nouveau format Légendes Locales, Brigitte, aka Mamie Charge, raconte son engagement de 20 ans auprès des migrants.

Tags racistes, jets de projectiles, insultes et menaces de mort… À Calais, les intimidations et violences xénophobes sont régulières, mais leur nombre a augmenté significativement en marge des échéances électorales.

Ils sont sans-papiers, pas déclarés et indemnisés à peine 150 euros par mois pour un temps-plein épuisant. Mardi 13 juin, la communauté Emmaüs de la Halte Saint-Jean, accusée de traite des êtres humains et travail dissimulé a été perquisitionnée.

Pendant 18 mois, le photojournaliste Louis Witter s'est installé à Calais pour raconter le quotidien des exilés. Il raconte comment les forces de l'ordre expulsent quasi-quotidiennement les campements de fortune dans son livre La Battue.

En juin 2016, Janan est touché en plein visage par un tir de flash-ball dans le bidonville de Calais. Six ans plus tard, le policier auteur du tir n’a jamais été inculpé mais l’État français est jugé responsable et condamné à indemniser l’exilé.