Depuis quelques mois, des militants d’extrême droite multiplient les provocations et les agressions à Limoges. Portées par le potentiel succès du Rassemblement national, ces intimidations perdurent dans le contexte de la campagne législative.

Depuis des années, de nombreux cas de militaires néonazis ont été révélés par des journalistes. Des situations « très graves » selon le ministère des Armées, d’autant que certains sont impliqués dans des meurtres ou des préparations d’attentats.

En novembre dernier, trois hommes attaquent des bénévoles du lieu associatif La Serre à Saint-Brieuc, persuadés que c’est « un repaire d’antifas ». Un épisode de plus dans la flambée des violences commises par l’extrême droite radicale en Bretagne.

Créé en avril 2024, la section jeune du groupe néofasciste Lyon populaire, qui a commis plusieurs agressions dans le Rhône, est directement issue de la Cocarde lycéenne locale. Une épine dans le pied pour le syndicat national, très proche du RN.

Le 20 avril 2023, une quinzaine de militants d’extrême droite ont effectué une attaque raciste devant un lycée parisien, faisant plusieurs blessés. Deux ont été jugés ce 7 mai 2024. Ils ont nié toute action raciste malgré tous les éléments.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, Thomas est violemment agressé par cinq hommes à la sortie d’un local associatif à Mâcon. Les agresseurs seraient les membres du groupuscule d’extrême droite Active Club France et lui ont causé 15 jours d’ITT.

Des militants et des partis politiques d’extrême droite utilisent l’intelligence artificielle pour créer des images angoissantes ou haineuses. Leurs soutiens numériques louent le réalisme de ces images montées de toutes pièces.

StreetPress a suivi Sacha, une étudiante de 23 ans qui milite pour le collectif Dernière Rénovation. Formation à la désobéissance civile, blocage, garde à vue, elle montre son combat pour la rénovation thermique des bâtiments.

Grâce à des vidéos et des audios inédits tirés des FafLeaks, StreetPress retrace en image une ratonnade menée par les militants néonazis parisiens de la division Martel.

En 2017, un militant d’aide aux exilés à la frontière italienne est percuté par une voiture de police. L’agent est renvoyé devant le tribunal, mais ne comparaîtra jamais.