Sous la houlette de Vincent Bolloré, le média serre encore la vis : le service web est désormais privé de dépêches AFP et soumis à un contrôle étroit. Certains sujets sont proscrits. Les journalistes racontent un métier devenu impossible.

Avant, Louis de Raguenel travaillait au ministère de l’Intérieur. Aujourd’hui, c’est une pièce maîtresse des médias de Vincent Bolloré. Derrière ses airs de gendre idéal, se cache un personnage influent qui brouille information et désinformation.

Le réseau social fait tout pour pousser ses utilisateurs à partager des posts personnels, plutôt que relayer des articles : les médias patinent et les fakes news prospèrent.

Sans liberté d’informer, la démocratie n'est qu'une belle promesse. Et pourtant dans cette campagne, certains tirent à boulets rouges sur les journalistes. Et tous ou presque, ignorent la situation de nos médias, aux mains d'une poignée de puissants.

Valls aurait juré « leur mort ». C’est en tout cas ce qu’affirment Rivarol et Minute dont l’existence est menacée par les procès et les amendes en cascade.

La slow news, c'est le pari que font 3 jeunes journalistes. Ils lancent ce mercredi une version professionnalisée de leur projet étudiant, « le quatre heures », qui avait connu un petit succès l'an dernier.

En mai, la presse d'extrême droite analyse sans concession les résultats du FN aux Européennes. Pendant ce temps, Minute se demande (sérieusement) si l'équipe de France va faire le ramadan pendant la Coupe du monde au Brésil…