Charlotte a été gravement blessée à la jambe, il y a un an et demi, par une grenade GM2L lors du carnaval de la Plaine, à Marseille. Si une enquête a été ouverte, son avocat et elle dénoncent la lenteur et l’opacité de la procédure en cours.

La journée de blocage du 10 septembre a été émaillée par de nombreuses violences policières graves. StreetPress en a relevé plus d’une cinquantaine dans différentes villes : fractures de la main, du coude ou de l’avant-bras, traumatisme crânien…

En 2020, Valentin, photographe, a été frappé en manifestation par des policiers. Lors du procès en 2025, il est ressorti de la procédure et des agents toute la mécanique de brutalisation des manifestations par les forces de l’ordre.

Frappé par des policiers en avril 2020 après avoir filmé un contrôle, Aziz a dénoncé l’utilisation d’un taser sur ses testicules, avec des photos de ses blessures. Mais seules les violences captées par la vidéosurveillance ont été jugées.

Troisième jeudi de blocus pour les lycéens de Jules-Ferry à Conflans. La semaine dernière, la police est intervenue violemment devant l’établissement. Pourtant, plus de 150 lycéens sont présents ce jeudi matin. Et ils ne comptent pas s’arrêter ici.

Une marche nationale dénonce les violences policières depuis 27 ans. Elle a rassemblé plus ou moins de monde selon l’actualité. Mais elle a surtout permis de fédérer des familles de victimes jusque-là très isolées.

Selon nos informations, un petit groupe de policiers en poste au dépôt de nuit du tribunal de justice de Paris aurait commis des violences sur des personnes enfermées, à plusieurs reprises, depuis près d’un an. StreetPress s’est procuré une vidéo.

Pendant un an, Inès Belgacem a suivi cinq familles de personnes tuées dans le cadre d'interventions de la police. Son documentaire raconte leur combat pour obtenir vérité et justice.

Cédric, Claude, Allan, Gaye et Wissam sont morts après une intervention de police. Dans le documentaire « Violences policières, le combat des familles », leurs proches confient leurs deuils et demandent justice.

Il y a Ahmed et ses frères dont les tentes ont été détruites et gazées, Mustapha, réveillé à coup de pompes au visage ou Anila, victime de harcèlement sexuel. Ces sans domicile fixe et sans-papiers racontent des violences policières répétées.