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    17/12/2009

    Arturo Beltran Leyva, chef des chefs des parrains mexicains, a été tué par l'armée.

    Par StreetPress

    Arturo Beltran Leyva, un des narcotrafiquants des plus puissants du Mexique, est mort. C'est un joli cadeau de noël pour le président Felipe Calderon qui promettait 1.500.000 d'euros pour toute info le concernant.

    Une fin à la Scarface

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    Arturo Beltran Leyva, « el Barbas » s’est fait plombé cette nuit par l’armée mexicaine. D’après le quoditien mexicain El Universal, le scarface mexicain, se serait fait tuer par le corps de Marine de l’armée mexicaine, dans son complexe résidentiel, à coup de grenades et de fusils-mitraillettes. Aucun de ses six gardes du corps n’a survécu.

    Le leader du Cartel del Golfo

    Arturo Beltran Leyva était un des chef du Cartel del Golfo, un des plus puissant conglomérats de narcotrafiquants du pays. Leyva, connu comme El Jefe de los jefes (le Chef des chefs), avait fait sécession avec son cartel originel, El Cartel de Sinaloa, pour rejoindre El Cartel del Golfo autour de l’année 2008. Avec son bras armée Los Zetas (gang armé d’ex-militaires), il avait mené une terrible guerre contre ses anciens associés pour contrôler les régions du Nord du pays. Paroxysme de cette violence; l’assassinat du fils du leader du Cartel de Sinaloa, Joaquin « El Chapo » Guzman.

    Un goutte d’eau dans l’océan de la drogue

    Aussi puissant que Pablo Escobar en son temps, le président Felipe Calderon peut se féliciter de son exécution. Alors que sa politique de guerre totale contre le narcotrafic est rejetée par la grande majorité des mexicains, la mort de Leyva apparaît comme son plus grand succès. Mais, derrière un narcotrafiquant se cache un autre narcotrafiquant. Et Arturo Leyva a deux frêres – dont un en prison – qui travaillent pour lui. La mort du Jefe de los jefes est donc une goutte d’eau dans l’océan de l’économie de la drogue au Mexique. Et le schéma qui prévalait dans les années 1990 de négocier avec les trafiquants, reste le moins pire pour les mexicains, qui préfèrent faire la paix plutôt que compter les morts.
    Source: El Universal