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    10/12/2013

    Slackline

    Par Matthieu Bidan

    Geeks, hipsters ou amoureux de la nature, à chacun son sport de rue et à chaque spot sa discipline. Alors dimanche ce sera plutôt Quidditch porte de Versailles ou tractions au square Eugène Varlin ?

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    Où ? Les bords du canal de l’Ourcq (19e) et le bois de Vincennes sont les plus gros spots

    Quoi ? Au départ, la slackline – « corde souple » – était pratiquée par des grimpeurs, pour entretenir l’équilibre de façon ludique. Mais les « slackeurs » sont de plus en plus nombreux à  Paris et il n’est plus rare de les croiser évoluant entre deux arbres. « C’ est en train d’exploser », s’exclame Guillaume, un des responsables du club Parislack.

    Les règles du jeu ? Une sangle légèrement élastique tendue entre deux arbres, les équilibristes d’un nouveau genre se relaient, trébuchent, remontent, écartent les bras en l’air pour maintenir un équilibre. Certains « slackent » dans leur coin, d’autres se rejoignent grâce à la page Facebook du club. Selon le niveau, plusieurs variantes de la « slack » existent,  shortline, trickline, jumpline, longline et highline. Le problème majeur à Paris : les « slackeurs » ne sont pas toujours les bienvenus. « On est en train de monter un dossier scientifique à la demande des autorités pour pouvoir pratiquer en toute légalité. Il faut que l’on prouve que ce n’est pas dangereux pour la nature », explique Guillaume.

    Pour qui ? Si à l’origine la discipline regroupait surtout des passionnés de sport et de nature, elle s’est largement popularisée.

    Parole de coach : « La slackline, c’est quitte ou double. Soit tu deviens accro, soit tu n’accroches pas du tout », estime Guillaume, de Parislack.

    La slackline, c’est quitte ou double

    Retrouvez tous les autres sports de rue sur notre carte

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