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Dans la ville du rappeur Sinik, Anthony est bien connu. Son grand frère Dorian joue même milieu de terrain dans l’équipe première. Et il a réussi à tenir sa langue, enfin presque.
« Il m’avait fait quelques petites allusions, des petits sourires. Comme ça fait un moment que je l’entraîne, j’avais compris. »
Copain d’avant
Le coach n’est jamais surpris de voir passer le nouvel international.
« Anthony passe tout le temps. La dernière fois qu’il est venu c’était en mai. Et je suis sûr qu’il va continuer à venir, même s’il joue à Manchester. »
Même si Gourcuff était sur le marché des transfert, le club n’a pas l’intention de flamber :
« On va pérenniser les emplois, fidéliser des éducateurs, acheter du matériel, des chasubles. On va aussi acheter des minibus. »
Mahamadou garde la tête froide, même s’il avoue qu’une petite fête va sûrement être organisée.
L’école des champions
Du côté des Ulis, Martial n’est pas le premier à percer. Thierry Henry, Patrice Evra, Yaya Sanogo de l’Ajax d’Amsterdam, plusieurs joueurs ont déjà fait leurs gammes dans l’Essonne. Même si la vraie star maintenant, c’est Anthony Martial.
« Pour les enfants du club, Thierry Henry c’est déjà très loin. C’est à Martial qu’ils vont s’identifier maintenant. »