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Représentations publiques
Popularisé par les retransmissions des combats de l’UFC, le MMA est une discipline en pleine bourre depuis le début des années 2000. Ce sport de combat qui emprunte à la boxe thaïe, à la lutte ou encore au judo, jouit toujours d’une image négative.
Pourtant, comme StreetPress l’expliquait, aucune réglementation n’empêchait l’organisation de compétitions. D’ailleurs, le 15 septembre 2015, un grand gala a eu lieu au Cirque d’Hiver à Paris. Une première en France depuis 20 ans qui avait attiré 1.600 spectateurs. « Je suis sûr et certain que le succès de cette manifestation a été le déclencheur de cet arrêté », affirme Mohamed Temar, vice-président de la Fpamm, une des 3 fédérations qui organise la discipline dans le pays.
En attendant une fédé agrée par le ministère
L’arrête du ministère cible « les manifestations publiques de sports de combat », sans citer nominativement le MMA. Il est question des « disciplines pour lesquelles aucune fédération n’a reçu de délégation [de service public] ». Le MMA donc, mais d’autres sports plus confidentiels sont concernés, comme le vô-thuat et le sanda. Les entraînements ne sont quant à eux pas concernés a priori.
Des compétitions de MMA pourraient néanmoins être ouvertes au public. À condition qu’elles soient organisées par des fédérations délégataires du ministère des Sports, comme la fédération française de judo et celle de karaté.