Pour tous les férus de hip-hop de Nantes et de Navarre, le festival Hip OPsession aura lieu du 16 février au 4 mars prochain et accueillera des grands noms des scènes américaines, européennes et françaises : l’éternel Kery James, Apollo Brown & Skyzoo, Black Milk, Guizmo et bien d’autres.
En plus d’une programmation pointue, le festival organise une exposition de graffiti du crew belge CNN199 réalisé in situ, des battles de danses, des ateliers et des conférences. Tout ce que vous devez savoir se trouve sur leur site et leur page FB.
On vous file 2 places pour la soirée de clôture le samedi 4 mars à Stereolux
avec Jeru the Damaja & The Beatnuts + Black Milk + Homeboy Sandman + Oddisee & Good Compny + Alexinho
Et pour en savoir un peu plus sur le festival, nous avons posé 3 questions à Nicolas Reverdito, le directeur et programmateur du festival
Comment est née l’idée de ce festival et pourquoi l’organiser à Nantes ?
Jusqu’en 2002, il y avait le festival Energ’hip hop qui réunissait un public d’activistes et de curieux à Nantes. Quand il s’est arrêté, la scène hip hop était toujours en pleine effervescence et souffrait d’un véritable manque d’événement fédérateur sur le territoire. Il nous a donc semblé évident de réfléchir et de travailler à l’organisation d’un nouveau projet consacré à cette culture.
Qu’est-ce qu’on ne doit pas rater dans votre programmation ?
Pour les novices, les battles de danse sont un excellent moyen de s’initier au hip-hop. Pour les connaisseurs, la soirée de clôture du festival, avec Black Milk, Oddisee, Jeru The Damaja & The Beatnuts entre autres, permet de découvrir sur scène une riche diversité de rappeurs US. Au final, c’est dans la globalité et l’éclectisme de la programmation musique, danse et graffiti que le festival prend sens.
Au sein du festival, on trouve des événements accessibles aux sourds et malentendants, c’est plutôt étonnant pour un festival de musique. D’où vient cette démarche ?
L’accessibilité de nos événements au plus grand nombre est un des principaux objectifs du festival depuis le départ. Dans cette démarche, l’accueil des personnes sourdes et malentendantes est l’une de nos priorités. Il faut savoir que ce public est particulièrement sensible à la musique hip-hop du fait de ses fortes basses. Depuis ce jour, nous travaillons donc à mettre des dispositifs en place (mobiliers vibrants, boucle magnétique, interprétation LSF…) pour leur en faciliter l’accès. Depuis 2 ans, nous travaillons également à favoriser l’accès à la culture au public malvoyant et déficient mental. Quelle fierté qu’un festival hip-hop puisse servir d’exemple sur ces questions !
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