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« Pourquoi t’es en prison ? Je suis là à cause de Lacrim. »
À écouter Adama Camara, militant associatif contre les rixes, condamné pour tentative de meurtre à huit ans de prison pour avoir voulu vengé son frère, tué à coup de couteau dans une bagarre, le rap aurait un réel impact sur les jeunes. Incarcéré à Laon, il a même rencontré un détenu qui attribuait sa peine au rappeur Lacrim.
« J’écoutais du Lacrim, j’étais foncedé, je tirais en l’air en l’air avec un tarpé (pétard ndlr.) »

Baba a fondé la société Art Street Equipment. Il loue des armes factices aux stars du rap français pour leur clip. / Crédits : StreetPress
Le droit à la fiction
Pour Fif de Booska-P, cofondateur du site de référence Booska-P, le rap est pluriel. Il ne peut être résumé au rap street avec des artistes comme Maître Gims, Bigflo et Oli ou Nekfeu. Le journaliste rapproche aussi le rap du cinéma ou des séries.
« Les clips, c’est des fictions. Comme on regarderait Scarface, L’impasse ou The Wire. »