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“L’objectif de l’association c’est de former des décideurs d’aujourd’hui et de demain”
Qui peut venir à New York?
On a des étudiants à HEC, des étudiants de Saint-Denis ou Aubervilliers et qui travaillent sur la politique de la ville, des étudiants en photographie, en sciences politiques, sociologie, psychologie, Histoire…
Est-ce qu’un jeune de banlieue serait accepté ?
Oui, bien sûr. C’est même fréquent. Le but c’est d’avoir une mixité sociale au sein de notre réseau, des étudiants qui n’ont pas le même parcours, qui n’ont pas les mêmes connaissances ni le même réseau, pour que les discussions soient vraiment intéressantes, que les échanges, les débats aient du sens. Un groupe qui ne se serait pas retrouvé ensemble par la vie.
Est-ce que c’est dur ?
Il faut bien parler l’Anglais, pour échanger avec les autres participants. Et être particulièrement intéressé, pour des raisons universitaires, personnelles ou professionnelles, aux questions liées à la diversité en France. Une volonté de mieux comprendre ces questions, de vouloir agir sur le long terme au sein d’un réseau international.
Qu’est-ce qu’on apprend pendant le programme ?
L’objectif de l’association c’est de former des décideurs d’aujourd’hui et de demain à la complexité de l’Histoire et des enjeux contemporains de la diversité en France et ailleurs. De pouvoir toujours donner une perspective historique sur les problématiques qu’on regarde, pour mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui dans différents pays. Regarder ce qui se passe à l’extérieur pour savoir si on peut importer ou exporter les différentes politiques ou si c’est trop spécifique pour le faire. Puis de promouvoir l’action de terrain, l’innovation sociale.
Que deviennent les étudiants après le séjour ?
Ils peuvent faire un stage au Parlement européen, au Congrès américain ou à San Francisco dans des associations de quartier. Un ancien participant a construit la première école pour filles dans les bidonvilles de Kibera au Kenya. Un autre a créé une fondation pour les enfants de Sierra Leone et organise des tournois de foot avec des ambassadeurs de l’ONU pour relever des fonds. Une autre va faire une exposition de portraits de SDF à Paris, en invitant les SDF, les associations et les élus pour engager une discussion. On ne leur demande pas d’aller changer le monde mais d’être conscient qu’au quotidien vous pouvez faire quelque chose.
“On ne leur demande pas d’aller changer le monde mais d’être conscient qu’au quotidien vous pouvez faire quelque chose”
Conditions d’admissions:
Etre étudiant ou diplômé 2009, parler Anglais, montrer un intérêt pour ces questions. Un rapport devra être rédigé en équipe et l’étudiant devra mettre en place un projet l’année suivante. Les frais de transport international sont à la charge de l’étudiant cette année. Dossier à renvoyer jusqu’au 7 mars sur www.humanityinaction.org/apply
Programme et conditions à télécharger sur : www.humanityinaction.org/apply/france
Source: Marie Molinario / StreetPress