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    12/03/2010

    4 jeunes militants FN contre la violence dans les lycées

    Par Maxime Jacquet

    C'est dans le quartier sensible du 7ème arrondissement de Paris, à quelques mètres du ministère de l'éducation nationale, que les 4 membres actifs du FNJ et M-C Arnautu sont venus annoncer leur plan de lutte contre la violence dans les lycées.

    De l’insécurité même à la campagne

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    Jeudi après-midi, alors qu’ils étaient une poignée, un seul courageux frontiste a osé répondre à notre camera. Son constat fait froid dans le dos: Même à la campagne, il y a des vols, des violences, des vols avec violence. « J’ai jamais eu peur, mais j’ai des amis, ils ont eu des problèmes », nous explique le jeune frontiste. Pour la séduisante Marie-Christine Arnautu (tête de liste FN en Île-de-France), ça commence aussi à partir en vrilles à Paris intra-muros.

    La definition du racisme, selon le FN

    Maris-Christine Arnautu et David Rachline (Coordinateur National du FNJ) nous ont rassurés avec une très chouette allocution : Au Front National, il n’y a pas de racistes. Il y a des Français qui en ont marre de la racaille, des violences infligées quotidiennement à leurs enfants…
    Mais tout de même force est de constater que « la carte de France de l’immigration est bel et bien la carte de France de l’insécurité. » Le racisme, en fait, c’est quoi ? C’est quand, par exemple, « un petit blanc est ravalé à un statut inférieur au jeune issu de l’immigration. »

    Une police des écoles

    Mais alors, toute cette violence, comment l’endiguer? Pour le FN cela passe par la mise en place d’une carte de lycéen infalsifiable, ainsi que d’une « police des écoles, comme nous avons mis en place une police des transports ».

    Au siège du FN, on nous avait prévenus que ce serait un rassemblement pacifiste, et en effet, aucun débordement n’a eu lieu, grâce à une rassurante présence policière. 3 fourgons de police pour une réunion de 30 personnes, ça n’incite pas à l’émeute.


    “un petit blanc est ravalé à un statut inférieur au jeune issu de l’immigration”

    Source: Maxime Jacquet / StreetPress