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Je me rappelle encore quand ma mère était horrifiée par la brit-pop que j’écoutais à fond dans ma chambre quand j’étais gamine. Aujourd’hui je ne pense pas qu’elle pourrait supporter les guitares furieuses des deux groupes de ce soir à l’Élysée Montmartre. Ce n’est pas sa faute: son truc à elle quand elle était jeune, c’était d’aller danser avec mon père sur les guinguettes au bord du Tibre. Maintenant tout va plus vite et les jeunes générations remettent au goût du jour le punk brailleur.
Ed-äke première partie de Killerpilze
Ed-äke est un groupe français bien rodé déjà, vu leurs 10 ans d’existence dans le milieu. Ils tiennent la scène avec assurance, les riffs sont puissants et on s’aperçoit que finalement la France a un groupe un peu hard tout à fait crédible. Mais les stars de ce soir c’est Killerpilze. Les allemands sont accueillis par des cris de joie et la température ambiante gagne plusieurs degrés quand ils arrivent sur scène. Les Découvert au même moment que Tokio Hotel, ils présentaient leur album ambitieux Lautonom.
KillerPilze en français
Un groupe d’écolier
Le groupe est composé des deux frères Jo (chant et guitare) et du petit Fabi à la batterie. L’autre guitariste c’est leur camarade d’école Max tandis que le bassiste Benni n’est pas encore considéré par le label comme partie intégrante du groupe. On se rassure, ce sont de vrais musiciens capables de jouer de tous les instruments pour nous proposer un punk explosif qui part dans toutes les directions. Leur public ultra-jeune était ultra-heureux de chanter à tue-tête les morceaux des Champignons Tueurs (traduction de leur nom de l’allemand). Pas la peine de raconter à mère cette soirée, elle ne pourrait pas comprendre.
Le MySpace de KillerPilze et de Ed-äke
Source et Crédits photos: Michela Cuccagna | StreetPress