Serge Ayoub et son club de bikers, les Gremium, débarquent dans la région de Nantes. Pour s’implanter, ils ont recruté un néonazi du cru passé par les Hell’s Angels et projettent d’ouvrir dans le coin une filiale du motorcycle-club criminalisé.

Tout part d’un beau geste. Une asso de passionnés de camions organise un événement caritatif au profit de l’association Grégory Lemarchal. Mais la fête a été le théâtre d’affrontements ultra-violents entre des groupes de bikers criminalisés.

Les Vagos, ce gang de motards international lié au crime organisé aux Etats-Unis, se sont installés à Metz. Ce groupe de bikers d’extrême droite marche sur les pieds de Serge Ayoub qui tente de s’imposer en parrain de l’Est.

Les Bandidos, gang de motards international lié au crime organisé, s’installent à Besançon. À la tête de ce chapitre, les frères Bettoni, des néonazis violents.

Serge Ayoub, le parrain de l’extrême droite meurtrière, ne fait officiellement plus de politique. Mais les vieilles habitudes sont tenaces et c’est d’une main de fer qu’il dirige un club de bikers affilié au crime organisé.

Chez Hanouna, il parle viande. Sur YouTube, il cause aussi muscu, cigares et armes à ses 230.000 abonnés. L’influenceur passé par un groupuscule néonazi a accepté de parler à StreetPress avant de faire un esclandre en plein entretien.

Ils sont fans d’Hitler et de bastons. Dans des parkings de Suède ou des salles des fêtes de la région lyonnaise, ils organisent des fights sans gants et sans règles ou presque. Enquête sur ces réseaux européens de combats clandestins.

Durant deux ans, le journaliste Tomas Statius a enquêté sur « les noyés de la Deûle » : cinq hommes morts dans un canal de Lille au début des années 2010. Sur cette histoire, qui n’a jamais livré ses réponses, plane le spectre des milieux skinheads.

Esteban Morillo, condamné à 11 ans de prison pour avoir porté le coup fatal au militant antifasciste Clément Méric, a été libéré. Le skinhead d’extrême droite est placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de la procédure d’appel.

Avant et après le décès de Clément Méric, Esteban Morillo a rendu compte de la situation à son chef, Serge Ayoub. Ce mardi 11 septembre, le parrain des skins français témoignait aux assises.