Depuis sa création en 1969, l’UNI a représenté les étudiants conservateurs jusqu’à être vassal du principal parti de la droite. Ses troupes vont désormais au RN et multiplient les actes de racisme et signes néonazis. Bruno Retailleau les soutient.

Ce 3 juillet, 60.000 personnes ont écouté les discours contre l’extrême droite de l’ancien footballeur brésilien Raï, l’acteur Swann Arlaud, l’écrivaine Annie Ernaux, le cinéaste Costa-Gavras et les concerts de Zaho de Sagazan, ou Étienne de Crécy.

Papier de journalistes indépendants signés par des titulaires, rémunérations à la tête du client et humiliations. Des journalistes pigistes qui écrivent pour le Canard montent au créneau. Enquête.

En un an, au moins sept surveillants, une professeure et un CPE ont été écartés de leur poste au lycée Victor Hugo à Marseille. Leur point commun : tous sont syndiqués ou ont tenté de dénoncer « des dysfonctionnements ».

Depuis le 30 mars, Foued et ses collègues éboueurs sont en grève dans l'Essonne. Ils se battent pour une hausse des salaires et contre la réforme des retraites. Piquet de grève, manif' et réveil aux aurores, StreetPress a suivi Foued une journée.

Masse salariale divisée par deux et demie, délocalisation, conditions de travail dégradées, primes rabotées, les collaborateurs de l’opérateur de téléphonie paient au prix fort le rachat de l’entreprise par Patrick Drahi en 2014.

En 2012, Maureen Kearney, syndicaliste en chef chez le géant du nucléaire français Areva, est violée à son domicile. Mais la justice ne la croit pas. Elle est condamnée pour « dénonciation mensongère », avant d'être définitivement blanchie.

Ce 28 février, quatre salariés de RTE – filiale d’EDF – comparaissent devant la justice. L’entreprise les accuse de cybercriminalité et a fait appel à la DGSI. Un rapport d’experts explique que les décisions de la direction n’avaient « aucun sens ».

Début octobre, quatre salariés de RTE, filiale d’EDF, ont été placés en garde à vue par la DGSI. Selon nos infos, l'entreprise a fait des pieds et des mains pour que le dossier soit traité par la sécurité intérieure plutôt que par la police locale.

Baladés d'un pays à l'autre puis menacés d'être virés, les travailleurs sans-papiers de AT France étaient en grève cette semaine. Mais leur mouvement pourrait porter ses fruits, après avoir fait perdre « 250.000 euros » à leur boite.