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    24/07/2013

    Camille visite le parc des « femmes-girafe » en Thaïlande

    Par Camille Hamet

    Face à des touristes en mal d'exotisme, certains ont fait de leur patrimoine ou de celui d'une minorité exploitée un business florissant. «Femmes-girafe», Lisu, zoulou, 10 récits de ballades dans des zoos où les hommes ont remplacé les singes

    C’est où : Embarqués dans un tour du monde cette année, Camille et sa copine ont visité un camp de « femmes-girafe » en pleine forêt, dans la région de Chiang Mai.

    Les gens : Les Kayan sont un sous-groupe du peuple Karenni originaire de Birmanie, pays que beaucoup ont fui à cause du régime militaire. En Thaïlande, ils ne disposent pas de statut légal et sont regroupés dans des camps transformés en véritables parcs touristiques. Principales attractions, les femmes dont le long collier en spirale de laiton tasse les épaules et les côtes, donnant ainsi l’illusion d’un cou allongé.

    Comment ça se passe : Les « femmes-girafe » se font photographier dans des camps auxquels les touristes accèdent pour une dizaine de dollars par tête. Seuls les gains des ventes de produits artisanaux leur sont reversés directement. En 2008, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a appelé au boycott de ces camps.

    Le trip : « Dès le début, j’ai senti que quelque chose n’allait pas. Les femmes semblaient parquées, elles faisaient la gueule et les touristes ne respectaient rien. Ils les matraquaient de photos sans leur demander l’autorisation. C’est juste une boîte à fric, un vrai zoo humain. Je suis sorti de là dégoûté et choqué. Ça m’a donné envie de me renseigner sur ces femmes et j’ai compris qu’elles risquent d’être renvoyées en Birmanie si elles sortent de ces camps. »

    Map – La province de Chiang Mai, non loin de la frontière birmane

    Part 1 Pour retrouver la première partie de nos récits de vacances dans des zoos humains, c’est ici

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