💌
 Nos newsletters ici
 Soutenez StreetPress

En ce moment

    02/04/2010

    Chantal Jouanno sur l'abandon de la taxe carbone, Twitter et… l'accord cadre sur l'usage des pesticides par les jardiniers amateurs

    Par François Nazon

    Chantal Jouanno, venue signer un accord à la Société nationale d'horticulture, répond à StreetPress : Est-ce que signer un texte sur les jardiniers amateurs après l'abandon de la taxe carbone, ça ne fait pas petit bras ?

    1. Les faits :

    Notre média est accessibles à toutes et tous

    StreetPress produit un journalisme rigoureux, factuel et populaire grâce au soutien de ses lectrices et lecteurs. Engagez-vous avec nous, faites un don et faites vivre un média indépendant !

    Je soutiens StreetPress
    Chantal Jouanno vient signer, vendredi 2 avril, au siège de la Société nationale d’horticulture de France, un accord sur l’usage des pesticides par les jardiniers amateurs. Une trentaine de personnes, champagne, jus d’orange et apéritifs saumon fumé/concombres.

    2. Le background :

    Mardi 23 mars, la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie se disait « désespérée » par l’abandon de la taxe carbone par le gouvernement. Le soir du second tour sur i-télé, Chantale Jouanno faisait porter une partie de la défaite de la droite à “Twitter [qui] a fait beaucoup de mal à cette campagne”.

    3. La question de StreetPress :

    Certaines personnes sur Twitter disent que l’accord sur les pesticides utilisés par les jardiniers amateurs ça fait un peu petit bras après l’abandon de la taxe carbone…

    4. Et la réponse de Chantale Jouanno :

    « Je leur dis que déjà sur la taxe carbone on va continuer le combat, surtout au niveau européen. Toutes les mesures du Grenelle sont importantes, celle-là est engagée de très long terme. Mais quand même, il faut rappeler ce qui est en train de se passer, et que les choses avancent, et que la taxe carbone suffise à dire : “finalement y’a plus rien qui se fait”. C’est un peu trop facile, c’est un discours politique. Moi je suis là dans un discours de construction. Et j’en ai marre de ces discours de destruction ».

    Source: François Nazon | StreetPress

    Et après la lecture de cet article, une petite question pour vous, lectrices et lecteurs

    Est-ce que vous vous sentez sereines et sereins dans un monde où une majorité des médias appartient à une poignée de milliardaires aux intérêts pas toujours raccords avec l'intérêt général ?

    Nous non plus. C'est pour ça qu'on s'acharne, chez StreetPress, à produire un journalisme accessible à toutes et tous, en toute indépendance. Parce que nous pensons qu'une information libre, éclairée et éclairante est indispensable.

    Parce que parler des êtres humains se fait à hauteur d'humain. Parce que le journalisme, même engagé, se doit d'être rigoureux et factuel.

    Si ce combat est aussi le vôtre, vous pouvez agir et faire bouger les lignes en nous soutenant. Faites un don, même tout petit, si possible mensuel, et nous en ferons des enquêtes et des reportages qui comptent.