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    19/05/2010

    Mais qu'est-ce qu'ils foutent à Cannes ? Grégrory Dorcel, producteur de films X

    Par Jacques Torrance

    Cinquième volet de la série « Mais que viennent-ils faire à Cannes? » Aujourd'hui Grégory Dorcel, fils de Marc, directeur commercial de l'entreprise familiale Dorcel SA.

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    Le festival de Cannes, ce sont des films ukrainiens de Sergueï Loznitsa ou des petites pépites thaïes de Apichatpong Weerasethakul. Mais il y a aussi Grégory Dorcel, fils de Marc, venu faire la promo des premiers films en 3D relief full HD numérique de la maison mère Dorcel Production.

    « On a retrouvé les professionnels agglutinés devant l’écran à essayer d’attraper les actrices »

    Marc voit loin, pour lui nous sommes au début d’une nouvelle ère révolutionnaire: « On se retrouve comme au début de la télévision couleur où chacun allait chez le voisin, parce que lui avait la couleur ». De là à aller mater des boulards en 3D chez René du troisième étage, il n’y a qu’un pas que Greg n’hésite pas à franchir quand il décrit l’enthousiasme qu’a suscité sa nouvelle création: « On a retrouvé les professionnels agglutinés devant l’écran à essayer d’attraper les actrices ».

    Un catalogue de 100 films d’ici le mois de Juillet

    Le programme de Dorcel Production: sortir une centaine de vidéos d’ici juillet. C’est pour ça qu’il cherche des clients depuis l’hôtel 3.14 de Cannes, son QG de promo. « En terme d’investissement financier, c’est quelques millions d’euros. Ça double l’intégralité de nos moyens de production », détaille t-il.

    Un gros effort financier donc pour revigorer le buisness juteux du porno en pleine débandade depuis l’arrivée du streaming. Dorcel promet un sacré pied, « le spectateur peut choisir le lieu qu’il va avoir: l’infirmerie, la chambre, le boudoir, le club de strip-tease » et il assure avoir même pensé aux dames: « vous aurez des beaux mâles qui seront face à vous ».

    L’avis de StreetPress

    StreetPress a essayé les lunettes, et d’après le journaliste d’investigation Jacques Torrance « quand la nana sort de l’écran c’est vraiment pas mal ». Il se veut néanmoins nuancé «  en même temps en 2D c’est déjà excitant », et ne s’estime pas en capacité de juger: «  Nous, on a pas vu de vrai boulards, juste les nanas à poils ».








    En partenariat avec Fluctuat

    *A lire aussi sur StreetPress les quatre premiers volets de la série « Mais qu’est-ce qu’ils foutent à Cannes ? » avec Gilles vendeur à la criée bègue , Stéph et Jérémy adeptes des Passes Magiques , Eric Roux, Ministre de l’Église de Scientologie et Arnaud Van De Casteele, Docteur en Absinthologie , Le festival vu du camping

    Source: Jacques Torrance | StreetPress et Fluctuat

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