1. Les faits
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2. Le contexte
La semaine dernière, Alain Joyandet se faisait déjà épingler par le Canard. Le journal satirique révélait l’existence d’un permis de construire illégal. Pour transformer son mas en villa avec terrasse et piscine, le secrétaire d’Etat à la coopération et maire de Vesoul (70) aurait déclaré une fausse surface pour agrandir plus que la loi ne le permet sa propriété. Pour couronner le tout, la demande porte sur une « zone naturelle boisée », explique le Nouvel observateur .
Comble du ridicule, à Grimaud, la semaine dernière, un proche du secrétaire d’Etat se serait empressé d’acquérir à sa sortie tous les exemplaires du Canard, rapporte l’hebdo du mercredi.
3. La réaction de Joyandet
« Ce permis de construire nous a été octroyé le 22 avril 2009. Il a été régulièrement affiché. Il n’a fait l’objet d’aucune contestation. Il est devenu juridiquement définitif. (?) Néanmoins, dès lors qu’il y a débat juridique sur la validité du permis, nous préférons y renoncer », a réagi dès hier soir le maire de Vezoul dans un communiqué .
Une facture sévère pour Joyandet, déjà pointé du doigt après la location d’un jet privé pour 116.500 euros. Désormais sur un siège éjectable, il faut rassurer le secrétaire d’Etat. Alain peut toujours paraphraser le personnage principal du film La Haine et psalmodier : « Ce qui compte ce n’est pas la chute…c’est l’atterrissage ».
Source: Benjamin Farhat | StreetPress
Photo: Frédéric de La Mure / MAE / Flickr Creative Commons