StreetPress produit un journalisme rigoureux, factuel et populaire grâce au soutien de ses lectrices et lecteurs. Engagez-vous avec nous, faites un don et faites vivre un média indépendant !
English L’association « One, Two, Three…Rap », propose d’apprendre la langue de Shakespeare à travers le hip-hop. Un joli succès : l’aventure commencée au mois d’octobre continue d’attirer de nouveaux arrivants. Une notoriété qui pousse l’association à proposer trois cours par semaine « C’est ludique, à travers la chanson les jeunes ont plus de plaisir à travailler. Le Rap US a un jargon tellement particulier qu’il est parfois difficile à traduire » souligne Joëlle Gewolb une anglaise, bénévole dans l’Association.
Social Outre le côté pédagogique, l’assos revendique un aspect social. Etudiants pour la plupart, « raper » en anglais, leur offre une opportunité d’exprimer plus facilement leur quotidien, leurs rêves. « On les aide à gagner en confiance et à travailler leur estime de soi» affirme Audrey Noeltner, présidente de « One, Two, Three…Rap ». Neila, étudiante-infirmière de 25 ans est en foyer depuis deux ans. De Paris même, la jeune femme à la voix d’Amel Bent s’est inscrite au départ pour « rencontrer des gens ». Aujourd’hui, elle avoue avoir pris goût à la chanson et à l’écriture. Pour Neila, une certaine solidarité s’organise aussi grâce à ces cours. « On est comme une famille, à force de se connaître, on n’hésite pas à s’entraider. Quand un de nous a des soucis financiers, on l’aide » confie la parisienne.
Album Chacun est libre d’écrire son texte. Pas besoin d’avoir un niveau, débutant ou confirmé, tout le monde est le bienvenu. Flavio, lui, a déjà un bon niveau en anglais. Ce qui l’intéresse c’est « d’aller plus loin » dans ses écrits. L’étudiant en Management a même créé une page Facebook (1fifteeth5) consacrée à ses créations. Ses inspirations : Jay Z et Pe2NY.
L’ambiance est plutôt bon enfant. Le rythme est là ! Prochaine étape: un CD qui sortira fin juin.