Dans les Flixbus et Blablacar, moins chers que les trains, les contrôles d'identité et au faciès s’accentuent sur les routes de France. Pour les personnes sans papiers, ce moyen de transport souvent privilégié est de moins en moins sûr.

En Ile-de-France, certains jeunes sont multi-verbalisés de manière peu justifiée. Des montants qui atteignent parfois des dizaines de milliers d’euros. Associations et collectifs tentent d’alerter sur le phénomène et d’accompagner les concernés.

À l’été 2024, Murat a été confondu par des policiers avec une personne en fuite et a été violemment frappé. Malgré son visage tuméfié à la sortie du commissariat, c’est lui qui a été poursuivi pour violences. Une enquête de l’IGPN est ouverte.

Un policier et un faux agent ont été condamnés par la justice pour escroquerie. Ils exigeaient 50.000 euros auprès de propriétaires d’un immeuble squatté pour expulser les habitants. Eux assurent qu’ils surveillaient une « mosquée clandestine ».

Deux étudiantes néerlandaises qui sortent de boîte de nuit filment une interpellation. Les fonctionnaires n’apprécient pas et l’affaire dégénère. Les deux jeunes femmes accusées de violences passaient au tribunal ce vendredi 31 janvier.

Début janvier, Teri est violemment interpellé et tazé à quatre reprises devant son fils en poussette. Les policiers lui reprochent d’avoir franchi une rubalise de sécurité. Il a déposé plainte.

Lors d’une interpellation en juillet 2022, des policiers racontent dans un procès-verbal signé par toute la brigade qu’un jeune homme les a violentés. La vidéosurveillance a tout contredit et pointe les coups d’un policier, condamné en novembre.

Le 12 octobre, Rod tente de calmer un contrôle de deux jeunes du quartier Wazemmes. Il est violemment interpellé en retour. Alors que des témoins filment la scène, les policiers leur lancent des grenades lacrymogènes. StreetPress publie les vidéos.

Une quinzaine de commerçants du marché de Saint-Ouen (93) accusent la cheffe de la brigade chargée de lutte contre la contrefaçon et deux autres policiers de nombreux vols d’argent. Le système de racket serait en place depuis au moins deux ans.

En juillet, deux policiers ont violemment tabassé Mario, un Péruvien en garde à vue dans un commissariat parisien. L’un lui a même cassé le bras. Le tout sous des caméras et devant un service qui n’a rien fait. Une inertie dénoncée à l’audience.