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    24/07/2013

    Robin a découvert plus de projets sociaux que de Kalachnikovs dans les favelas de Rio

    Par Camille Hamet

    Face à des touristes en mal d'exotisme, certains ont fait de leur patrimoine ou de celui d'une minorité exploitée un business florissant. «Femmes-girafe», Lisu, zoulou, 10 récits de ballades dans des zoos où les hommes ont remplacé les singes

    C’est où : En voyage au Brésil avec une copine en 2011, le rédac’ chef de StreetPress a visité la plus grosse favela de Rio de Janeiro, Rocinha.

    Les gens : Les favelas sont des bidonvilles qui ont souvent une réputation violente parce qu’ils sont gangrenés par des trafics d’armes et de drogues. Leurs habitants sont parmi les plus pauvres du Brésil.

    Comment ça se passe : le tour est proposé par l’auberge de jeunesse mais pris en charge par des habitants de la favela. Arrivée en minibus climatisé et vitres teintées avant de grimper en haut de Rocinha en mototaxis et de redescendre à pied, à la rencontre de différents projets sociaux au sein de la favela.

    Le trip : « La guide était tatouée, un peu gangsta. Elle nous a prévenus qu’on pourrait croiser des types avec des kalachnikovs mais je n’en ai pas vu un seul et franchement, ça m’étonnerait qu’il y en ait vraiment. Elle a peut-être dit ça pour le show devant les touristes. Du coup, je me demande : “est-ce qu’il y a vraiment besoin d’un guide pour visiter une favela comme Rocinha ?” D’ailleurs, avec ma copine, on s’est retrouvé plus tard dans une autre favela, complètement par hasard. Elle était beaucoup plus craignos et il ne nous ait rien arrivé, et les gens étaient très sympas. »

    Map – Leblon, Ipanema, Copacabana… En fait, la plus grande favela de Rio jouxte ses plus beaux quartiers

    Part 1 Pour retrouver la première partie de nos récits de vacances dans des zoos humains, c’est ici

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