« Prêts à faire la fête ? », lancent à la douzaine de journalistes les organisateurs des Nuits Capitales, pendant la conférence de presse. On avait envie de leur répondre « carrément », mais leur présentation, dans une petite salle de l’Hôtel de ville de Paname (vous savez la ville où la nuit meurt en silence) nous a fait avaler notre soft de travers.
Pas d’info capitale
Car les organisateurs des Nuits Capitales (Du 17 au 21 novembre, des réductions pour l’accès aux lieux partenaires) sont, nous dit le communiqué de presse « conçues par les instigateurs de la pétition “Paris : Quand la nuit meurt en silence” (regroupés au sein de l’association Nuit Vive) et par le réseau MAP (Musiques Actuelles à Paris) ». Mais malheureusement, la bande qui avait voulu frapper fort semble déjà avoir la gueule de bois.
Explication : Quels sont les moyens mis en place ? Combien coûtera l’entrée ? Quelle politique pour les transports? Combien le drink ? Qui seront les têtes d’affiche ? En réponse : pas de réponses. Les 3 fêtards animateurs de la conférence de presse se réfugient derrière des phrases du genre « cet événement est déjà une bonne chose »… et nous prient d’attendre les Etats Généraux de la Nuit les 12 et 13 novembre. OK. Au final, la seule info qu’on dégote, c’est que l’événement aura son appli smartphone. Youpi, c’est mon portable qui va pouvoir faire la teuf.
Extrait d’une BD d’Erwann parue dans Technikart
Source: Léo Philippe | StreetPress
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