En ce moment

    14/04/2014

    Où faire la fête en Europe sans croiser ton voisin ?

    Ljubljana - capitale européenne des keupons

    Par Côme Bastin

    On nous rabâche les oreilles avec Berlin et Barcelone, mais savais tu qu'à Skopje il y a des pures clubs de rock indé ? Ou que c'est à Glasgow qu'on trouve les meilleurs afters électros ?

    Pourquoi c’est cool ? : Parce qu’au cœur de la capitale Slovène, il y a Metelkova : une zone autonome et alternative installée dans une ancienne base militaire yougoslave. Les casernes ont été transformées en boites, squats, ou galeries artistiques et recouvertes de tags. Toutes les nuits, l’endroit est envahi par les teufs anars, rythmées par des concerts de punk, rock, reggae et jazz. Il y aussi une grosse communauté LGBT.

    Cours de la pinte : 2 euros.

    Romain y était : « Ne ratez pas surtout les shots de “sang d’ours”, une gnôle locale qui a donné son nom à une chanson de the Crookes… et qui m’a rendu fou le soir ou j’ai débarqué à Metelkova. »

    Les 3 hot spots :

    1 Channel Zero : On ne reconnaît plus du tout la caserne qui abrite ce bar/club tant elle a été couverte de graffs et de mosaïques. Concerts de métal et grosses soirées club tous les weekends.

    2 Jalla Jalla : Au cœur de Metelkova, cette bicoque en bois multicolore est squattée par de gentils punks buveurs de bière. Grande terrasse ouverte tout l’été avec des concerts.

    3 Hotel Celica : au cœur de Metelkova, Celica propose tous les jours concerts, cocktails et barbecues. En plus l’hôtel est installé dans une ancienne prison et vous propose de dormir dans des ex-cellules décorées par les artistes du quartier.

    Le saviez-vous ? Metelkova est le berceau du « Nouvel Art Slovène », un mouvement qui, à l’indépendance de la Slovénie, s’est constitué en micro-nation, et duquel se revendique le groupe d’indus Laibach comme le philosophe Slavoj Zizek.

    Pour continuer le combat contre l’extrême droite, on a besoin de vous

    Face au péril, nous nous sommes levés. Entre le soir de la dissolution et le second tour des législatives, StreetPress a publié plus de 60 enquêtes. Nos révélations ont été reprises par la quasi-totalité des médias français et notre travail cité dans plusieurs grands journaux étrangers. Nous avons aussi été à l’initiative des deux grands rassemblements contre l’extrême droite, réunissant plus de 90.000 personnes sur la place de la République.

    StreetPress, parce qu'il est rigoureux dans son travail et sur de ses valeurs, est un média utile. D’autres batailles nous attendent. Car le 7 juillet n’a pas été une victoire, simplement un sursis. Marine Le Pen et ses 142 députés préparent déjà le coup d’après. Nous aussi nous devons construire l’avenir.

    Nous avons besoin de renforcer StreetPress et garantir son indépendance. Faites aujourd’hui un don mensuel, même modeste. Grâce à ces dons récurrents, nous pouvons nous projeter. C’est la condition pour avoir un impact démultiplié dans les mois à venir.

    Ni l’adversité, ni les menaces ne nous feront reculer. Nous avons besoin de votre soutien pour avancer, anticiper, et nous préparer aux batailles à venir.

    Je fais un don mensuel à StreetPress  
    mode payements

    NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
    ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER