Place de la République, 15h – Plusieurs milliers de personnes sont rassemblées sur le sol dallé de République, pour dénoncer la corruption des élus français. Une tente de Nuit Debout est installée, comme chaque dimanche sur la place. L’ambiance rappelle les mois d’été de la Loi Travail. Raphaël est un militant de la première heure :
« Nous sommes ici en soutien à la manifestation car c’est un des combats nuit-deboustiste mais nous n’avons pas vocation à rester. »
Des centaines de personnes s’assoient, il est l’heure de l’AG. A la différence des assemblées de 2016, le public est plus âgé et plus calme. L’organisateur prend la parole et pour chasser tout doute, se différencie de l’extrême droite :
« Il ne faut pas s’y tromper, la corruption dénoncée par le FN est présente partout dans ce parti. »
Les règles de l’AG sont énoncées, les premières prises de parole s’enchainent. Progressivement, la Place se vide, rappelant les difficultées rencontrées par Nuit Debout. Manon, salopette en jean et bandeau sur la tête pense qu’il était important de venir :
« Je trouve incroyable que la bêtise des élu.e.s soit autant banalisée dans les médias, dans les conversations. La politique est importante et est trop souvent souillée par des intérêts personnelles. Je trouve ça tellement important qu’ensemble, entre citoyens, nous puissions reprendre nos responsabilités. »

Plusieurs manifestants sont venus avec des casseroles / Crédits : Pierre Gautheron

Pour l'occasion, Nuit Debout a réinstallé un stand sur la Place qu'elle a habité pendant plusieurs mois l'été dernier / Crédits : Pierre Gautheron

Plus d'un millier de manifestants se sont rassemblées à l'appel d'un évenement Facebook créée par un citoyen lambda / Crédits : Pierre Gautheron

Une Assemblée générale commence / Crédits : Pierre Gautheron

L'organisateur de la manfifestation, Vincent Galtier, prend la parole au début de l'Assemblée Générale / Crédits : Pierre Gautheron

De nombreux manifestants écoutent les prises de parole avec attention / Crédits : Pierre Gautheron

A l'écoute. / Crédits : Pierre Gautheron

Pour rien rater des prises de parole / Crédits : Pierre Gautheron

Certains manifestants étaient venus rappelés les précédentes mobilisations suite au viol présumé de Théo. / Crédits : Pierre Gautheron
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