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Des le début de l’audience, ça coince. « Je vais être obligé de renvoyer le procès, nous n’avons eu les conclusions [des avocat de Gaspard Glanz, ndlr] que ce matin », oppose la présidente. « Nous n’avons eu le dossier que lundi », rétorque l’un de ses conseils, Maître Kempf, à l’audience :
« C’est un peu de mauvaise foi de faire payer cette décision à Monsieur Glanz. »
Au terme d’une audience éclair, le tribunal a décidé de renvoyer le procès au 7 juin et d’alléger le contrôle judiciaire du journaliste de Taranis News. Il n’est plus obligé de pointer une fois par semaine au commissariat de Strasbourg. Mais Il lui est toujours interdit de se rendre dans le Pas-de-Calais. « Je ne respecterai pas ce contrôle », s’est insurgé le jeune homme à la barre, droit comme un i :
« C’est une obstruction à la liberté de la presse. »
Devant le tribunal, le jeune homme et ses 2 avocats improvisent un mini conf ’ de presse. « Il y a une coloration policière dans ce dossier », conclut Maître Kempf :
« Cette interdiction est basée sur une loi d’exception : la loi sur l’état d’urgence. »
Ça se finit en conf de presse improvisée devant le tribunal #GaspardGlanz pic.twitter.com/RrlxgbAawN
— Tomas Statius (@TomasStatius) 2 mars 2017