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    10/09/2017

    Gendarmerie, douanes ou police pouvaient-elles l'arrêter ?

    Sur la piste d'Hermant, l'agent trouble qui a fourni les armes de l'attentat contre l'Hyper Cacher

    Par Mathieu Molard , Tomas Statius , Clément Quintard

    Depuis sa friterie de Lille, Claude Hermant dirigeait le trafic qui a fourni les armes utilisées par Amedy Coulibaly dans l'attentat contre l'Hyper Cacher. StreetPress lève le voile sur les liens entre l'indic et la police. Enquête.

    Mardi 20 janvier 2015, 13 heures 30 – Le téléphone d’Hermant sonne. La direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Lille l’informe d’une convocation dans ses locaux. Le gaillard se douche, puis passe un coup de bigo à ses contacts chez les bleus pour en savoir plus. Il est mis en cause pour trafic d’armes. L’affaire se corse. Il monte en voiture, direction Lomme (59) où il doit retrouver l’un de ces « contacts », dit-il. Sur le chemin, il est interpellé par les forces de l’ordre.

    « Avez-vous tenté d’échapper à l’interpellation ? », l’interroge un policier lors de sa première audition :

    « Oui, au départ, je n’ai pas reconnu la Police, mais quand je les ai vus au feu rouge, je me suis arrêté. »

    Dans son véhicule, les fonctionnaires découvrent 12.000 euros en liquide et deux pistolets, calibre 22. Au cours des différentes perquisitions, les policiers mettent la main sur d’autres armes : deux carabines, un fusil de chasse, deux pistolets, des pistolets automatiques, plus de 2.000 cartouches de différents calibres et une carte de police avec la photo de Claude Hermant.

    Très vite le dossier se complique, les enquêteurs découvrent qu’il s’est procuré 173 armes allant du pistolet automatique à la kalachnikov. Certaines passées entre les mains de l’intermédiaire belge Patrick Halluent, et directement commandées auprès de la société slovaque AFG, pour les autres. Toutes démilitarisées – un procédé visant à les rendre inutilisables – mais de l’avis de tous, faciles à remettre en état de fonctionnement. Six d’entre elles ont été utilisées par Amedy Coulibaly pour tuer la policière Clarissa Jean-Philippe et au cours de l’attentat terroriste dit de l’Hyper Cacher faisant 4 morts. Le colosse est dans de sales draps.

    Dès la première audition, Hermant annonce la couleur. Comme l’ont révélé Mediapart et la Voix du Nord, il explique être indic auprès des douanes puis de la gendarmerie. Pour leur compte, il pratique « l’infiltration ». Ces armes lui permettaient d’avoir « du répondant » face aux trafiquants, dit-il :

    « Aurore [son épouse] commandait des armes à ma demande. (…) Je présentais ces armes aux gens que je contactais. Je donnais ensuite l’info à des services, auxquels je présentais également les armes. »

    Ce lundi 11 septembre 2017, s’ouvre, au tribunal de Lille, un procès qui, pendant 5 jours, tentera de faire la lumière sur cette affaire. Sur le banc des accusés, Claude et Aurore Hermant [1]. Samir Ladjali et l’un de ses proches, accusés d’avoir acheté les armes, puis fourni une partie d’entre elles aux terroristes. Mais aussi, Sébastien Lemaire, un douanier également soupçonné d’achat d’armes.

    La question de la relation flic/indic sera au cœur des débats, dirigés par le juge Marc Trévidic. Hermant a-t-il bénéficié de la bienveillance de fonctionnaires, prêts à fermer les yeux quand il franchissait la ligne rouge, dans l’espoir de gros coups ? Les livraisons d’armes à Samir Ladjali ont-elles été consenties ? Ou comme l’affirment les fonctionnaires, Hermant agissait-il seul dans l’unique but de se remplir les poches ? Et dans cette hypothèse, douanes, police ou gendarmerie auraient-ils pu fermer le robinet plus tôt ? StreetPress, qui a pu consulter certaines pièces de la procédure et interroger plusieurs protagonistes, lève le voile sur une partie de ce dossier hors-norme.

    Pouvaient-ils le coincer plus tôt ?

    Les indices d’un trafic impliquant Claude Hermant émergent plus d’un an avant les attentats. Le 16 décembre 2013, alors que les armes utilisées par Coulibaly n’ont pas encore quitté la Slovaquie, la police de Lille découvre le « génotype » d’Hermant, sur un pistolet automatique scorpion saisit dans un dossier de stup, comme le racontait le site de chronique judiciaire Le Greffier Noir. Une enquête est ouverte, précise à StreetPress une source aux douanes (DOD). La DOD de Rouen obtient de son côté un tuyau d’un « aviseur » (un indic), nous précise cette même source : Hermant recevrait des armes en provenance de Slovaquie qu’il remilitariserait lui-même. Le 26 mars 2014, selon un procès-verbal daté de ce jour, la police judiciaire apprend des services de renseignement intérieur (DZRI et SDIG), que « des informations parvenues à leur service, il y a plusieurs mois, font état de son implication dans la revente d’armes à feu sur la région Nord Pas de Calais ». Le document précise même qu’il remilitariserait des armes à son atelier de Lomme.

    Fin mars 2014, les douanes, la police et les services de renseignement soupçonnent déjà Claude Hermant de remilitarisation et de vente d’armes. La gendarmerie, quant à elle, l’utilise comme indic et Hermant affirme avoir alerté son agent traitant de l’affaire [voir plus bas]. Janvier 2015, la DOD de Lille est informée qu’un colis en provenance de la société slovaque AFG doit être livré à Aurore Hermant. Il contient 6 fusils d’assauts, 6 portes chargeurs et 24 chargeurs. Le 20 janvier, soit une semaine après les attentats, les époux Hermant sont interpellés et placé en garde à vue. « Nous sommes intervenus dès qu’un flagrant délit a été possible », assure notre contact aux douanes.

    Pourtant entre le 13 août et le 23 octobre 2014, selon les documents que nous avons pu consulter, 6 lots d’armes soit 84 pièces, ont été livrés au domicile des parents de la jeune femme. Les armes utilisées par Amedy Coulibaly sont parmi elles. Il est permis de se demander pourquoi l’enquête a-t-elle mis autant de temps à aboutir. Délai normal, manque de communication entre les services, moyens insuffisants ? Ou, comme l’affirme Claude Hermant, le trafic était surveillé dans le but de faire tomber un plus gros poisson ? Cette ligne de défense, l’accusé la maintient tout au long de la procédure, énumérant les affaires résolues, dit-il, grâce à ses « infiltrations ».

    La vie d’indic

    « Je suis un spécialiste du renseignement, c’est mon dada, mon hobby », lance Claude Hermant au juge d’instruction Stanislas Sandraps, quand ce dernier l’interroge sur ses relations avec les douanes. Le premier contact, « c’était au début des années 2000 », rembobine l’ex-barbouze.« On a traité un magnifique dossier, c’était un tourneur fraiseur qui travaillait pour des voyous et qui était capable de fabriquer des armes sans numéro. » Au cours de ses auditions, Hermant se raconte en indic de haut vol :

    « J’ai tout le matériel pour suivre quelqu’un, des balises, des GPS traceurs, capable de suivre 6 voitures en même temps. »

    Il note les plaques minéralogiques, pose des caméras. « Je ne travaillais pas seul, je me servais d’éléments extérieurs. » Sa compagne, parfois, ou ses « fusibles » : des proches venus des milieux nationalistes, qu’il envoie en « infiltration ».

    Il décrit aussi son mode opératoire dans les dossiers de trafic d’armes. Tantôt, il se rapprocherait de vendeurs, achèterait une pièce, la présenterait à un fonctionnaire puis la réinjecterait. En clair, la revend, à des simples collectionneurs dit-il. Il proposerait aussi des flingues à des clients potentiels. Pour cela, il dispose même d’un petit catalogue, sur feuille A4, des marchandises qu’il peut fournir. A la fin, il balance tout ce petit monde et, parfois, empoche une prime pour ses services : 2.000 euros maximum.

    Ces méthodes, si elles sont avérées, pourraient mettre quelques fonctionnaires sur la sellette. « Ce qui est décrit là, c’est de l’incitation [à commettre un délit] ce qui est interdit en France », commente un avocat consulté à ce sujet.

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    En guise de preuve, Hermant énumère le nom des fonctionnaires avec qui il aurait traité / Crédits : Clement Quintard

    Il tente de mouiller les bleus

    Hermant ne vivrait que pour le renseignement, prêt à tout pour « la cause ». La Maison Flamande ? « Une façade. » voir notre enquête ici Le service d’ordre du Front national (DPS), dont il a été membre ? « Mis en place par la gauche afin d’avoir un outil d’Etat pour ses barbouzeries. »

    Il évoque ces « agents des douanes qui sont venus chercher des dizaines et des dizaines de renseignements sur des affaires d’armes, de cocaïne, de traite humaine… » En guise de preuve, il énumère le nom des fonctionnaires avec qui il aurait traité. Paul R, Philippe D, Laurent B, le commandant D, le capitaine T, « Joël de la SR » parti en Afrique, « Nico des douanes »… Des noms, de simples surnoms parfois, des grades. Une manière de mouiller les bleus et nourrir son CV de super indic, d’abord pour les douanes :

    « Ils ont eu tous les renseignements nécessaires jusqu’au clash, on travaillait sur une cible qui écoulait 4 à 6 kilos de cocaïne sur Lille et on s’est aperçu qu’il allait régulièrement chez un douanier de Lille prénommé Guy pour des barbecues. Apparemment, il y avait 6 douaniers impliqués dans ce trafic de cocaïne. Après cette affaire, j’ai été black-listé. »

    En 2013, Hermant est rayé du fichier des douanes. Il bascule sur les listings de la gendarmerie. Nouvelle litanie de dossiers. « Un trafic d’armes important » de fusils d’assaut émanant de l’armée suisse. Une plantation d’herbe au-dessus d’un magasin de paintball…

    Est-ce bien sérieux tout ça ?

    Faut-il le croire ? Aucun élément concret ne vient, à ce jour, étayer ses accusations portées contre les fonctionnaires « ripoux », à l’exception de la vente d’armes présumée à Sébastien Lemaire, douanier également mis en examen. Une source proche du douanier nous rapporte sa version. Il aurait bien été en contact avec Hermant, mais c’était une stratégie :

    « Il fallait doubler Hermant, récupérer ses éventuels contacts et ne plus passer par lui. »

    L’avocat du douanier, Maître Riglaire, s’agace :

    « Beaucoup dont mon client ont cru qu’il pouvait être un informateur utile avant de comprendre qu’il fallait s’en éloigner. Mon client l’a-t-il fait trop tard ? Nous démontrerons que non. »

    Son statut d’indic enregistré est quant à lui certain. D’après des informations de StreetPress déjà évoquées pour partie sur Mediapart, au moins sept dossiers portent sa trace : une saisie de stups à Haubourdin, une affaire impliquant des motards à Lille mais aussi au moins deux dossiers d’armes. Le premier, « Armes 62 », nom de code pour une saisie de près d’une centaine de pistolets pour certains automatiques dans le département en décembre. Le principal accusé, Carl Artois, un ancien militant d’extrême droite, se fournissait depuis la Belgique.

    Le second dossier, baptisé lui « Armes 52 », aboutit en 2013 puis 2014 à l’arrestation de 99 personnes et la saisie de 450 armes (dont deux lances roquettes, rapporte le journal L’Union) et plus d’une tonne de munitions.

    Hermant voulait-il faire tomber Samir Ladjali

    Samir Ladjali, l’homme par qui ont transité les armes utilisées par Amedy Coulibaly lors de l’attentat de l’Hyper Casher, était-il une nouvelle « cible » de l’indic ? A la lecture des auditions, l’affaire a tout d’une histoire belge. Et comme dans toute histoire belge, tout commence par une histoire de frites.

    Hermant, Ladjali et l’un de ses amis, Anthony Lefevre, se rencontrent une première fois en terrasse de la friterie de Claude Hermant à l’été 2014. Les deux derniers se connaissent depuis l’adolescence et les entraînements de boxe auxquels ils participaient du côté de la Cité des trois ponts à Roubaix (59). « Il [Ladjali] m’a été présenté par un jeune mec qui traîne sur le boulevard de Metz, un vendeur d’héroïne dont je ne connais pas le nom (…) Il voulait des armes lourdes, des explosifs », raconte Hermant devant les enquêteurs de la DIPJ. Après avoir pu se consulter, Ladjali et Lefevre livrent en chœur un autre son de cloche. Aussi bizarre que cela puisse paraître, s’ils contactent Hermant, expliquent les deux hommes, c’est avant tout pour lui racheter sa petite échoppe. « C’est par le bouche à oreille que j’ai appris que cette friterie était à vendre », explique Ladjali :

    « J’ai établi le contact avec Monsieur Hermant. Il m’a dit qu’il la vendait. »

    Une version que l’homme confirme à minima :

    « Il avait émis le souhait d’acheter la friterie (…) Je confirme que j’avais pour projet de vendre cette friterie car la culbute devenait intéressante. Le chiffre d’affaire était de 110.000 à 120.000 euros l’année. »

    Entre ces hommes s’ouvrent un ménage à trois dont il est bien difficile de démêler le vrai du faux. Si Hermant affirme que leur relation était motivée par le trafic d’armes – « Ladjali était la cible n°1 de la BR [brigade de recherche] de Lille » – Lefevre et son acolyte Samir expliquent que l’indic leur vendait tout un tas de choses… dont des armes. « Il vendait des lots (…) Il y avait des lots de poêles, de la lessive en bidon, des manteaux d’hiver », explique Lefevre. Entre les casseroles et les blousons, Hermant glisse malicieusement quelques armes, détaille Ladjali :

    « Comme je venais souvent, on a fait “copinage” ensemble. Il m’a proposé des lots d’habits, de lessive, de casseroles (…) Tout doucement, il est venu à me parler d’armes. »

    Pour Hermant, la stratégie fonctionne. Au final, Ladjali concède avoir accepté 15 de ses armes, presque par hasard. Juste pour faciliter l’achat de la friterie.

    Les enquêteurs de la gendarmerie étaient-ils au courant de ce qui se tramait ? Ça ne fait aucun doute pour Claude Hermant qui cite un mail envoyé aux gendarmes le 7 mai 2014, rapporte Mediapart, qui a consacré un article détaillé à ce volet de l’affaire. Ce document rend compte des premières recherches en tant qu’indic de Claude Hermant sur la cible Ladjali. Le site d’info relève par ailleurs que la PJ de Lille enquêtait en parallèle sur les deux hommes et ce depuis juin 2014. Huit mois avant les attentats.

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    Hermant est en prison depuis 2 ans et demi / Crédits : Clement Quintard

    Le panier de crabes

    Dans cette affaire, ce qui rend le travail des enquêteurs compliqués, ce sont les relations intimes et obscures qu’entretiennent l’ensemble des protagonistes. « On trafiquait tous les armes ensemble avec Samir », se contente d’expliquer l’un des amis d’Hermant au téléphone.

    Car autour de l’ancien para, ils sont en fait nombreux à faire dans le (petit) business d’armes… et dans les rendez-vous secrets avec les services de police. Le premier dans ce cas est Antoine Denevi. Ancien de Troisième Voie [le mouvement politique de Serge Ayoub, leader des skins parisiens], ancien hooligan lensois puis lillois, Denevi est employé à la friterie de Claude Hermant pendant deux mois au printemps 2014. Il est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Lille.

    L’ex salarié incrimine son ancien patron, lui attribuant de nombreuses commandes d’armes de la Belgique vers la France ainsi que leur remilitarisation. Le 24 juin et le 30 juillet 2014, Denevi se rend dans les locaux de la PJ lilloise et dénonce Hermant… qui lui renvoie l’ascenseur.

    Selon ce dernier, interrogé par les enquêteurs de la sous-direction anti-terroriste (SDAT), Denevi trempe dans le trafic d’armes depuis un petit bout de temps :

    « Denevi, dans son délire de reconstruction de la race blanche, avait récupéré une dizaine de mines papillon et il voulait les poser dans le Bois de Boulogne [un espace vert à Lille]. »

    Selon des informations de StreetPress, le jeune homme, interpellé à Malaga, le 12 avril 2016, suite à l’émission d’un mandat d’arrêt international, tentait également de vendre, dès 2012, des bombes artisanales à plusieurs amis, proches de l’extrême droite radicale. Cette même année, il sonde ses contacts en Serbie dans le but de se procurer des kalachnikovs.

    Dans le dossier Ladjali, il aurait tenté de doubler Hermant. « Un soir, Ladjali vient péter un cable en me disant : “Ton employé me propose des munitions car il s’est fait passé pour toi” », se justifie toujours Hermant, devant les enquêteurs.

    Selon lui, Denevi disposait de nombreux « contacts en Serbie » ainsi que d’un « réseaux de remilitarisation en France ». Son meilleur ami, Sébastien V., l’aurait présenté à Gérald K., un ex de la PJ lilloise, habitué des stands de tirs. L’ancien pandore dispose d’un arsenal légal conséquent ainsi que de nombreux outils qui pourraient servir à la remilitarisation. Sébastien V. est aussi le meilleur ami d’Aurore Hermant, la femme du super indic. Au fil des auditions, le colosse regrette le destin de celui qu’il voyait comme son successeur :

    « Sébastien V. était mon élève, mon padawan, il devait prendre ma relève et c’est lui qui aurait repris mes contacts fonctionnaires (…) Il a été à Terre Celtique, à la Maison Flamande, il a été formé aux renseignements, à la garde à vue, à la résistance à la douleur, c’est un bon soldat. »

    Des surprises au procès ?

    Le procès qui s’ouvre ce lundi 11 septembre, pourrait-il réserver quelques rebondissements ? C’est en tout cas ce que semble promettre Claude Hermant au fil des auditions :

    « J’ai une soixantaine de vidéos. En clair, j’ai filmé les coups d’achat et les présentations d’armes »

    Un coup de bluff ? Lui assure les réserver pour l’ultime confrontation :

    « J’attends le “bon tir”, j’attends que tout le monde ait fini de s’expliquer. Une vidéo, c’est clair, c’est net. Tout le monde ment depuis le début. »

    Une autre question reste sans réponse : où sont passées les armes qui n’ont pas été vendues à Amedy Coulibaly ? Kalachnikovs, pistolets automatiques… plus de 160 pièces demeurent introuvables.


    [1] Edit du 11/09/2017 : Patrick Halluent n’est pas mis en examen dans cette affaire. Une autre procédure le concernant est en cours en Belgique.

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