Après la Banque Postale, c’est au tour de Facebook de virer Alain Soral. Ce mercredi 13 décembre, la page publique du polémiste d’extrême droite – 118.436 fans – et celle de son association Egalité et Réconciliation – 170.340 fans – ont disparu du réseau social. Sur son site internet, Egalité et Réconciliation crie à la censure, orchestrée par « les officines du pouvoir ». Une allusion à la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) qui, la première, a relevé l’information.
Joint par StreetPress, Facebook confirme la fermeture définitive des pages dont le contenu contrevenait à la charte du réseau social. L’entreprise rappelle que « les organisations ou les personnes qui prêchent la haine n’ont pas leur place sur Facebook » sans qu’on puisse savoir si un contenu en particulier a attiré son attention ou si c’est pour l’ensemble de l’œuvre du dissident autoproclamé. Seul précision :
« Un seul signalement peut suffire, ce n’est pas parce qu’un contenu est signalé à de très nombreuses reprises qu’il a plus de chance d’être retiré. »
Une semaine plus tôt, c’est youtube qui décidait de restreindre drastiquement la visibilité de l’une des vidéos du cyber-activiste. Ne reste plus qu’à Alain Soral son propre site internet pour faire la promotion de ses obsessions haineuses et… des produits dérivés dont il fait commerce.
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