À Mayotte, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a lancé une gigantesque opération de lutte contre l’immigration illégale. Expulsion des sans-papiers, destruction des bidonvilles et lutte contre les bandes : on vous dit tout sur Wuambushu.
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Le 22 mai dernier, à l’aube, des bulldozers ont détruit les centaines de cases en tôle du bidonville de Talus 2, dans la commune de Koungou à Mayotte. C’était le point d’orgue de l’opération Wuambushu. Cette opération spéciale, lancée par Gérald Darmanin au printemps, n’a « pas de précédent dans l’histoire de la République », d’après le ministre de l’Intérieur.
Elle répond à trois objectifs : détruire les quartiers d’habitat insalubre, expulser les nombreux sans-papiers dont la quasi-majorité est originaire des îles voisines des Comores, et enfin, mettre fin aux violences entre jeunes de quartiers rivaux. 1.800 policiers et gendarmes sont mobilisés sur l’île, dont la CRS 8, la compagnie dite spécialisée dans les violences urbaines.
Une opération de la dernière chance pour une partie de la population, quand pour une autre partie, elle est synonyme de devoir tout recommencer à zéro.
Dans cette vidéo, notre journaliste Thomas Porlon revient sur cette opération inédite grâce aux témoignages d’étudiants de la seule fac de l’île, d’un docteur en géographie qui a grandi à Mayotte, et de journalistes qui ont couvert l’opération Wuambushu sur place pour StreetPress.
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