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    26/04/2011

    La fête de Pâques vintage des Samaritains sur le Mont Garizim

    Pâques: Dimanche à 5 heures du matin avec les 712 derniers Samaritains

    Par Yonatan Sindel

    Alors que les Juifs du monde entier célèbrent Pessah (Pâques), les Samaritains, qui s'en tiennent au rite tel que défini dans les 5 livres de la Torah, célébraient la fête sur le Mont Garizim, leur lieu saint près de Naplouse.

    Mont Gerizim (près de Naplouse) – Selon un décompte de 2007, il reste 712 Samaritains, qui habitent en Israël et dans les territoires palestiniens. Pour la fête de Pâques (Pessah, en hébreu), ils se rendent sur le Mont Garizim, qui domine la ville palestinienne Naplouse. C’est là qu’ils sacrifient chaque année l’agneau pascal.

    Hébreux vintage Les Samaritains descendent des Hébreux mais ne sont pas juifs : A l’époque du second Temple de Jérusalem, ils se séparent des Judéens, aka les Juifs. C’était il y a 2.500 ans et depuis rien n’a bougé. Ils pratiquent une religion vintage et s’en tiennent strictement aux prescriptions des 5 livres de la Torah. Pour eux, la fête de Pâques est la plus importante. Et c’est sur le Mont Garizim qu’il sacrifient à cette occasion l’agneau pascal, pratique que les juifs ont abandonné depuis près de 2.000 ans.

    Dimanche, 5 heures du matin Lorsque StreetPress suit les Samaritains, nous sommes dimanche 24 avril et il est 5 heures du matin. Nous sommes le dernier jour de Pâques. C’est un jour férié et l’aube sera consacrée aux prières. A quelques dizaines de mètres plus bas, les Samaritains ont construit leur ville, Kiryat Luza, sur des terres achetées pour eux par le roi Hussein de Jordanie.


    Afficher Naplouse sur une carte plus grande

    Palest-Israël Beaucoup de Samaritains ont quitté la ville palestinienne de Naplouse en contre-bas pour s’installer ici, sur le Mont Garizim. Quelques centaines d’autres habitent dans la ville israélienne de Holon, au sud de Tel-Aviv. Les premiers parlent l’arabe, les seconds l’hébreu. L’hébreu samaritain et l’araméen samaritain restent pour eux des langues liturgiques. Traités par les Palestiniens et le Hamas comme des Palestiniens, on a même vu un Samaritain entré au FPLP. De l’autre côté, les Samaritains ont toujours eu de bonnes relations avec le mouvement sioniste, qui les ont d’emblée reconnus comme juifs. Et s’il ne fallait pas un bon Samaritain pour faire la paix ?

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