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Dans mes souvenirs d’enfance, je me rappelle que mon père aimait écouter “You can leave your hat on” de Joe Cocker. Se rappelait-il alors la scène hot de 9 semaines et demi (1986), dans laquelle Kim Basinger faisait cadeau d’un strip-tease mémorable à un (alors charmant) Mickey Rourke? Devant mon bol de chocolat au lait, j’avoue ne jamais avoir osé lui demander… Mais Joe Cocker, ce n’est pas que notre adolescence, c’est surtout un mythe. Pour nos amis outre-manche et outre-atlantique, l’artiste est surtout connu pour avoir foulé la scène de Woodstock en 1968 et interprété une magistrale reprise de “With a little help from my friends” des Beatles, avec Jimmy Page à la guitare.
A Star is born
Dès lors, sa voix charismatique, reconnaissable à son timbre rocailleux fera des ravages. Mais au début des années 70, la drogue et l’alcool le font plonger dans une sombre addiction, qui le garderont hors des scènes jusqu’en 1982. Le dieu du Rock’n‘Blues fait alors un retour en force, enchaîne les succès, et traverse les époques musicales sans ciller. L’excellent “Hard Knocks”, son dernier album, est disponible depuis le 4 octobre.
Le Débrief du concert :
Rock ou pas rock ? 5/5 Joe, comme toutes les vraies rock stars a eu de graves problèmes d’alcool et de drogue…
J’y ai été avec: Mon père, qui m’a élevée à coups d’albums de Joe Cocker…
Durée du concert: Les photographes ont été jetés dehors après les 2 premières chansons…
J’y ai bu: Du Jack Daniels, car Joe apprécierait…
Joe Cocker sur MySpace
Source: Matilda Clark | StreetPress
Crédits photos : Michela Cuccagna pour StreetPress