La Zombie Walk 2010, express:
Quand ? Samedi 16 octobre 2010
Où ? De Châtelet (Précisément de la Tour Saint Jacques, depuis laquelle plusieurs zombies ont tenté des quintuples sauts périeux) à la place des Vosges (Paris)
Combien de manifestants ? Entre plusieurs centaines de zombies (source: Ministère de l’intérieur) et 3 milliards (source: Syndicats)
Le mot d’ordre : “La retraite à 600 ans”
Entre Châtelet et Place des Vosges, notre journaliste zomby repère samedi après-midi un défilé de plusieurs centaines de manifestants qui font plus peur, qu’un cortège de gros bras de la CGT. La jonction entre la Zombie Walk et le cortège des vivants ne se fera pas, mais des observateurs malintentionnés noteront qu’il y avait plus d’ambiance dans le défilé pour “la retraite à 600 ans”… que celui pour la retraite à 60 ans.
Du son rock, un bar
Stands de maquillage, préparation à la va vite, installation des chars, derniers ajustements, de la pluie, du soleil, de la pluie… les zombies ont entamé leur marche à 15h30.
Un char transporte les musiciens et enchaîne tout au long de la marche des airs bien rock bien entraînant, suivi d’un bar (sans mojito , là fallait aller du côté de la CGT) où l’un des serveur n’est plus qu’une tête qui dépasse et en fin de cortège une voiture tout droit sortie de Mad Max…
Un service d’ordre dépassé quand 3 photographes sont attaqués
Sur le parcours, un service d’ordre de jeunes gens avec des brassard verts servaient de collation aux zombies, histoire que ceux-ci continuent de marcher sans aller dévorer les passants.
Le service d’odre n’a rien pu faire pour un groupe de photographes, installés sur une camionnette histoire de prendre quelques photos, et qui sont pris pour cible par les zombies: Mais très professionnelle, l’une des photographes est restée et a pris des photos jusqu’aux derniers moments de sa vie… Des images insoutenables (les CRS ont lâchement décidé de ne pas intervenir, tellement contents de ne pas avoir à taper eux-mêmes sur les journalistes) qui vous sont révélées par StreetPress:
La Zombiatch, mais aussi Bernard Zombault ou François Zérèque
Parmi les plus célèbres zombies, avaient choisi de défiler hier : la Zombiatch, le Zombie Jack Sparrow, le Zombie Pikachu, Zombi Naruto, mais aussi Bernard Zombault, François Zérèque ou Arlettre Létrillée… et plus largement des soldats, des rockeurs, un cowboys et son indienne, un chien zombie, un clown, une mariée, des zombies enfants…. une belle brochette… saignante…
Pour ma part, comme vous pouvez le voir dans la vidéo, j’ai donné de ma personne et risqué ma vie… baaaaahhhh…. enfin, j’ai été …. baaahhharrr… attaqué… beuaaarrrrrrr …. je pense que c’est là fin….. beuarrrrrgggggggghhhhhh ….. adieu !!!!
Note de la rédaction: Pour des raisons évidentes, nous avons dû enfermer Rudy… paix à son âme…
A lire aussi sur StreetPress
> La Zombie Walk 2010, kezako
> Air Sex: Le premier concours du genre débarque en France
> Jérôme Kerviel, son compte facebook nous raconte sa semaine en enfer
Source: Rudy Zomby Gossin | StreetPress
Face au péril, nous nous sommes levés. Entre le soir de la dissolution et le second tour des législatives, StreetPress a publié plus de 60 enquêtes. Nos révélations ont été reprises par la quasi-totalité des médias français et notre travail cité dans plusieurs grands journaux étrangers. Nous avons aussi été à l’initiative des deux grands rassemblements contre l’extrême droite, réunissant plus de 90.000 personnes sur la place de la République.
StreetPress, parce qu'il est rigoureux dans son travail et sur de ses valeurs, est un média utile. D’autres batailles nous attendent. Car le 7 juillet n’a pas été une victoire, simplement un sursis. Marine Le Pen et ses 142 députés préparent déjà le coup d’après. Nous aussi nous devons construire l’avenir.
Nous avons besoin de renforcer StreetPress et garantir son indépendance. Faites aujourd’hui un don mensuel, même modeste. Grâce à ces dons récurrents, nous pouvons nous projeter. C’est la condition pour avoir un impact démultiplié dans les mois à venir.
Ni l’adversité, ni les menaces ne nous feront reculer. Nous avons besoin de votre soutien pour avancer, anticiper, et nous préparer aux batailles à venir.
Je fais un don mensuel à StreetPress
NE MANQUEZ RIEN DE STREETPRESS,
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER