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« On aurait été ennuyé en France. Il y aurait eu des réserves du côté des personnalités politiques locales. Sûrement plus de soucis avec la police aussi. La collaboration serait plus compliquée. »
Thomas Duchêne, organisateur du festival qui se déroulera les 11, 12 et 13 septembre, a préféré installer l’événement en terre basque, histoire d’éviter les embrouilles inutiles. Avant de dénoncer le « puritanisme et l’hypocrisie française », Thomas s’explique : « On ne fait pas l’apologie du cannabis. C’est aussi interdit en Espagne. Mais les esprits y sont plus ouverts… » La loi espagnole autorise toutefois chaque citoyen à cultiver à titre privé 3 plants de marijuana. Comme le racontait StreetPress,” il existe des Cannabis Social Club, soit des coopératives de petits cultivateurs qui partagent leur récolte”:http://www.streetpress.com/sujet/137318-mes-que-un-cannabis-social-club.

/ Crédits : Expogrow.net
French Connection
L’idée : réunir les grands acteurs de l’industrie cannabique, des professionnels aux experts et politiques. Au programme, des activités, des exposants, des concerts et « un côté plus intello » avec des conférences :
« L’idée est de démystifier le débat, de parler du cannabis de manière intelligente et moins passionnée. Discuter de ses dangers comme de ses bienfaits. C’est une réalité, la France est un des plus gros consommateurs en Europe. Impossible d’ignorer ce débat. »
L’an dernier, l’Expogrow avait accueilli près de 17 000 visiteurs, dont plus de la moitié français. Côté exposants, 150 sont attendus, seulement quelques-uns sont hexagonaux. Mais attention, pas de vente de produits finis. Exit votre week-end en l’air. Mais un flou juridique permet tout de même la vente de graines, de fertilisants ou de lampes…