13 personnes ont été interdites de participer à la manif lycéenne organisée ce matin place de la Nation, confirme à StreetPress la préfecture de police de Paris. Plusieurs collectifs lycéens avaient appelé à ce rassemblement en l’honneur de Théo, le jeune homme victime de violences policières à Aulnay-Sous-Bois (93), dont le MILI, cette « structure informelle appartenant à la mouvance radicale », écrit la préf.
Merci Msieur le Préfet
Mardi 21 février, la nouvelle tombe. 13 jeunes ont découvert dans leur boîte aux lettres cet arrêté signé de la main du préfet de police Michel Cadot. Extrait :

Extrait / Crédits : DR
A StreetPress, la préfecture précise :
« Ces arrêtés sont distribués de la cadre de l’état d’urgence, en raison d’un possible trouble à l’ordre public. »
Dans son arrêté, pour justifier sa décision, la préfecture invoque pêle-mêle « le niveau élevé de la menace terroriste », « des troubles graves à l’ordre public » lors de la manif en soutien à Théo du samedi 18 février et la présence « de groupes d’individus déterminés, organisés, souvent masqués, portant pour certains des casques, violents et très mobiles », selon le document mis en ligne par le Mili.
> A lire aussi : Pourquoi nous bloquons les lycées pour Théo
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