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    29/06/2023

    C’est la structure militante la plus importante à droite du RN

    L’Action française, école des cadres réactionnaires

    Par Maxime Macé , Pierre Plottu

    Journalistes, parlementaires ou leaders radicaux… Ils ont grenouillé dans le giron de l’Action française. Le mouvement maurrassien, plus ancienne chapelle de l’extrême droite française, est la seule structure à former des cadres. Enquête.

    « Darmanin revient, l’Action française en a besoin ! », scandaient dans les rues de Paris les militants du mouvement royaliste d’extrême droite, mi-mai. Un pied de nez au ministre de l’Intérieur, dont les services avaient annoncé l’interdiction du défilé en hommage à Jeanne d’Arc deux jours plus tôt, décision finalement cassée par la justice. Alors, les royalistes se sont fait un malin plaisir de charrier le locataire de Beauvau à propos de son supposé passage dans leurs rangs. Une rumeur tenace, à laquelle l’Action française (AF) fait régulièrement allusion tout en se gardant bien de la confirmer complètement… Ou de l’infirmer. Une chose est sûre, a révélé le mensuel identitaire L’Incorrect, Gérald Darmanin a bien écrit dans une revue notoire de l’Action française : Politique magazine.

    Cette revue est l’une de ces publications lancées par l’AF pour faire de la politique sans en avoir l’air. Et camoufler son implication. À l’instar d’Immédiatement, revue confidentielle « d’inspiration bernanosienne et gaulliste » lancée en 1996 et considérée comme de qualité. Son caractère d’extension de l’Action française est une évidence pour tout chercheur spécialiste de la question. Mais y ont aussi signé des gens comme Michel Houellebecq ou Paul-Marie Coûteaux. Avant de disparaître, en 2005, elle sera dirigée par celui qui continuera sa carrière comme rédacteur en chef de L’Incorrect, Jacques de Guillebon. Un proche de Marion Maréchal ex-Le Pen, qui est lui-même décrit dans le mouvement royaliste comme un « vieux compagnon de route ».

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    Un futur Zouave Paris se cache sur cette photo. / Crédits : Yann Castanier – Photo d'illustration de 2015

    Depuis plus d’une centaine d’années, des hommes qui sont devenus des députés, des sénateurs et donc même des ministres ont grenouillé autour de l’Action française ou y ont été formés. L’historien Laurent Joly rappelait en 2015 dans L’Obs que « les deux principaux porte-parole de l’extrême droite française depuis les années 1960, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Jean-Marie Le Pen, ont tous deux commencé leur carrière dans l’orbite » du mouvement.

    Dans l’édition et la presse

    L’ancien député du Nord, Christian Vanneste, parrain en politique d’un certain Gérald Darmanin, est aussi passé dans les rangs royalistes. Plus récemment, le conseiller régional Occitanie Emmanuel Crenne a rejoint l’Action française après avoir claqué la porte du RN. En 2021, il a même participé au défilé en hommage à Jeanne d’Arc, grand-messe royaliste le torse cintré de son écharpe d’élu de la République pourtant honnie. « On pourrait citer aussi Jacques Douffigues, maire d’Orléans (45) et ministre délégué aux Transports dans le gouvernement Chirac », nous glisse le politologue Jean-Yves Camus.

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    Depuis plus d'une centaine d'années, des hommes qui sont devenus des députés, des sénateurs et donc même des ministres ont grenouillé autour de l’Action française ou y ont été formés. / Crédits : Yann Castanier – Photo d'illustration de 2015

    Dans la longue liste de noms évoqués en entretien avec des cadres ou membres, passés ou actuels, du mouvement, le nom de Jean-François Colosimo (1) revient également avec insistance parmi les compagnons de pensée du mouvement. C’est « un élève de Pierre Boutang », dit une de nos sources, soit le philosophe maurrassien qui a fait rompre l’AF avec l’antisémitisme. Après avoir dirigé CNRS éditions puis été président du Centre national du Livre, l’homme dirige depuis 2013 les éditions du Cerf. Ironie du sort : la maison a été fondée en 1929 à la demande du pape Pie XI pour contrecarrer l’influence de l’Action française de Charles Maurras, son fondateur.

    Ces dernières années, les éditions du Cerf ont publié Elisabeth Lévy, Mohamed Sifaoui, Alexandre Devecchio, Mathieu Bock-Côté ou encore Eugénie Bastié. Cette dernière, journaliste au Figaro, aurait été selon plusieurs sources « très proche », sans avoir été encartée, du mouvement royaliste. Certains citent par exemple son passage à la revue Limite aux côtés de Jacques de Guillebon. « Limite, c’est Immédiatement sous un autre nom », disent nos interlocuteurs.

    Limite se revendiquait de l’écologie intégrale. Comme StreetPress l’expliquait dans une précédente enquête, ce concept popularisé par le pape François entend penser l’écologie non seulement comme la protection de l’environnement mais aussi comme un ensemble s’intéressant à tous les aspects de la vie en société, moraux y compris.

    Pas d’OGM et pas de mariage gay, la boucle est bouclée. Choisir en base-line « revue d’écologie intégrale » est aussi un clin d’œil au « nationalisme intégral » de Maurras. Rédactrice en chef politique de la revue Limite à sa création, Eugénie Bastié, interrogée par Libé en 2015, citait elle-même parmi les références du journal « une certaine Action française ». Contactée, l’intéressée nie toutefois fermement « toute proximité » avec le groupe royaliste. Si la journaliste spécialiste des idées marque aujourd’hui ses distances avec le mouvement maurrassien, c’est sans doute parce qu’elle connaît son histoire.

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    Un mouvement antidreyfusard

    Lancée en 1899 en plein cœur de l’affaire Dreyfus, et de sa controverse antisémite, l’Action française est le plus ancien mouvement d’extrême droite en activité. Précisément, sa ligue a été interdite par les autorités suite aux émeutes du 6 février 1934, puis le mouvement est frappé du sceau de l’infamie pour « collaboration » au sortir de la Seconde Guerre mondiale avec notamment la condamnation de Charles Maurras. Mais l’AF a bien vite repris ses activités, dès 1947, et a depuis échappé à la dissolution. Elle est aujourd’hui forte de plus d’un millier d’encartés – elle en revendique 3.000 –, ce qui en fait le groupe à la droite du Rassemblement National le plus important numériquement. Mais aussi d’un nombre invérifiable de sympathisants, qui forment toutefois régulièrement le gros des troupes dans les colloques ou autres manifestations.

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    L'Action française est aujourd’hui forte de plus d’un millier d’encartés – elle en revendique 3.000 –, ce qui en fait le groupe à la droite du Rassemblement National le plus important numériquement. / Crédits : Yann Castanier – Photo d'illutration de 2015

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    Le mouvement soutient le retour du roi en France. Jusqu'en 2019 et sa mort, c'était Henri d'Orléans (au centre). / Crédits : Yann Castanier – Photo d'illustration de 2015

    « La formation politique à l’Action française, c’est une vieille histoire », rappelle Jean-Yves Camus. « En 1906, le mouvement crée l’Institut d’Action française qui se veut être une “contre-Sorbonne”. L’idée était d’y enseigner au public militant, un cursus universitaire qui se voulait différent de celui de l’université classique, déjà accusée de dispenser un savoir politiquement orienté ». Et de rappeler :

    « Il est important de souligner qu’avant-guerre, dans les milieux universitaires et dans la presse de qualité on était soit compagnon de route du Parti communiste, soit proche de l’Action française. »

    « Une école de pensée »

    Emmanuel Casajus, sociologue qui a consacré un ouvrage à l’Action française (Style et violence dans l’extrême droite radicale, aux éditions du Cerf Patrimoines), explique qu’il existe deux temps principaux consacrés à la formation au sein de l’Action française : les Cercles de formation à destination des militants et le Cercle de Flore, qui se présente sous forme de conférences ouvertes au public. Le chercheur détaille :

    « Les premiers se déroulent de façon presque hebdomadaire et évoquent essentiellement les grands thèmes chers à l’AF : la décentralisation, la monarchie sociale, la pensée de Bernanos, Boutang ou Maurras. »

    « Ces Cercles sont aussi un prétexte » au réseautage, selon Emmanuel Casajus, « ils débutent une soirée qui se termine souvent tard dans la nuit dans des lieux de socialisation de l’extrême droite parisienne ». Concernant les conférences du Cercle de Flore, elles répondent à une logique différente et « attirent un public de sympathisants bourgeois, plus ou moins fourni selon l’intervenant, souvent extérieur à l’organisation comme récemment avec Alain de Benoist ». Ces sympathisants ont pu aussi écouter Jean Messiha, Bernard Lugan, Jean-Frédéric Poisson, Michel Maffesoli ou encore Renaud Camus. Le but est d’étendre le réseau de l’Action française et son aura dans la bourgeoisie de droite. « Ces conférences sont d’un bon niveau, qu’elles soient organisées par les sections locales ou à Paris. À cela s’ajoute le camp d’été Maxime Real del Sarte, où sont passés un certain nombre de gens qui ont fait de la politique ensuite », explique Jean-Yves Camus qui cite notamment le Vendéen Philippe de Villiers.

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    « Les formations qu’ont pu mettre en place le Gud ou les Identitaires semblent nettement plus erratiques », pointe Emmanuel Casajus. « Par leur durée et leur régularité, je pense même que ces Cercles de formations sont plus efficaces que l’Institut Iliade ou qu’Academia Christiania [des mouvements identitaires à visée de formation, ndlr]. Cela permet à l’Action française de se dépeindre comme une “école”, à la fois de formation et de pensée, ce qui contribue fortement à la mystique et à l’attrait “intellectuel et violent” du mouvement, selon le mot de Maurras ». Une aura qui « irradie hors de l’AF, certains militants se voyaient recommandés dans des organisations amies comme à Radio Courtoisie ».

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    Des jeunes militants de l'Action Française se détendent suite à la conférence du colonel Hoggard à l'occasion du cercle de Flore, le cycle de conférences annuel de l'Action Française, le 9 octobre 2015 à Paris. C'est l'occasion pour les jeunes militants de se former sur des questions historiques, politiques et géopolitiques. / Crédits : Yann Castanier – Photo d'illustration de 2015

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    « Quand on a été formé à l’AF, on peut tout autant finir ministre de droite, s’épanouir au RN ou entrer en radicalité. » / Crédits : Yann Castanier – Photo d'illustration de 2015

    Au sein du mouvement, des critiques se font entendre sur la doctrine. « Le fond du propos, à savoir que tous les problèmes de la France reposent sur son régime, la République, et qu’il faut réorganiser le pays suivant l’empirisme organisateur peine à convaincre les militants les plus critiques, notamment ceux attirés par le nationalisme-révolutionnaire parmi les jeunes », souligne Emmanuel Casajus. Et ce n’est pas neuf. « Historiquement, la plupart des fascistes français des années 1930, par exemple, étaient déjà passés à l’AF », développe Nicolas Lebourg, chercheur spécialiste de l’extrême droite. Et en sont donc sortis car en désaccord.

    « La mouvance d’extrême droite radicale s’est construite en opposition à ce mouvement », poursuit l’historien. Ce qui démontre en quelque sorte sa centralité, mais aussi que « quand on a été formé à l’AF, on peut tout autant finir ministre de droite, s’épanouir au RN ou entrer en radicalité ». Un grand écart des trajectoires qui peut s’expliquer par la doctrine même du mouvement, note Nicolas Lebourg : 

    « Maurras ne disait-il pas : ”Par tous les moyens même légaux” ? »

    Est-ce à dire que l’AF serait finalement modérée ? « On peut être royaliste sans être d’extrême droite, d’extrême droite sans être royaliste mais pas d’Action française sans être d’extrême droite », souligne Nicolas Lebourg. « Ce que veut le mouvement, c’est un retour à la royauté pour une régénération organique de la Nation. Il persiste donc à voir ceux que Charles Maurras appelait les “métèques” comme un corps étranger… Le même Maurras qui avait théorisé quatre “États confédérés” représentant ceux qu’il désignait comme les ennemis de l’intérieur : les juifs, les francs-maçons, les protestants et donc les “métèques”. Or, aujourd’hui, le musulman correspond dans cet esprit à deux de ces “ennemis” puisqu’il a remplacé le protestant comme ennemi religieux de l’intérieur ». Et l’historien de rappeler :

    « Ce racisme transpire également lorsque l’Action française fait du Génération identitaire comme, en mars 2021, lorsqu’ils ont tenté d’envahir le conseil régional d’Occitanie pour y déployer une banderole : “Islamo-gauchistes, traîtres à la France”. »

    L’AF forme des cadres

    Le mouvement a donc vu passer des jeunes qui ont ensuite choisi de militer au sein de la mouvance radicale, tout autant que d’autres qui se sont orientés vers des carrières se voulant plus consensuelles. Les premiers sont par exemple, en ce moment, Thaïs d’Escuffon – ex-Génération identitaire grenouillant désormais du côté de chez Reconquête –, Alice Cordier – du Collectif Némésis – ou encore Marc de Cacqueray-Valménier – chef des Zouaves Paris, puis du Gud. Les seconds étant plutôt des gens comme Charlotte d’Ornellas (1) – habituée de CNews et journaliste à Valeurs actuelles, désormais annoncée au JDD dans le sillage de Geoffroy Lejeune, ou Baudouin Wisselmann –, en délicatesse chez Valeurs actuelles pour une vidéo avec Papacito (1). Ces derniers étaient par exemple au colloque annuel 2018 de l’AF, selon une source qui y a assisté. Ce que confirment des vidéos de l’événement qui restent consultables en ligne. Une influence sur la mouvance qui fait même dire à un des cadres d’AF que le nom « Génération identitaire » est inspiré de « Génération Maurras », cette campagne censée marquer le renouveau du mouvement lancé à la fin des années 1980.

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    Le mouvement a donc vu passer des jeunes qui ont ensuite choisi de militer au sein de la mouvance radicale. Comme ici Marc de Cacqueray en 2015, devenu depuis chef des Zouaves Paris et du Gud. / Crédits : Yann Castanier – Photo d'illustration de 2015

    Si l’Action française conserve des liens forts avec la vieille aristocratie et la bourgeoisie, elle veut aussi s’emparer de sujets plus populaires. Le mouvement était par exemple opposé à la dernière réforme des retraites et quelques-uns de ses militants se sont affichés dans des cortèges syndicaux, notamment à Paris. Conscients toutefois qu’ils devaient s’y faire discrets, ils ont cherché d’autres moyens de s’insérer dans le mouvement social. Ainsi, à Poitiers (86), la section locale de l’AF a bloqué une matinée l’UFR Sciences Humaines et Arts de l’université avant d’en être dégagée par les forces de l’ordre. À l’inverse, le Gud par exemple vitupérait lui aussi contre la réforme mais débloquait les facs à coups de poing…

    Une jeunesse violente

    Même si l’Action française revendique d’abord former intellectuellement ses militants, l’envie de radicalité et d’action a toujours traversé la jeunesse du mouvement. Le mouvement a connu plusieurs « phases d’activisme violent », rappelle l’historien spécialiste de l’extrême droite Nicolas Lebourg, citant les liens entretenus avec les gros bras de Troisième voie ou du Gud, avant d’ajouter :

    « En 2014, sa section marseillaise avait même aggloméré les skins et les radicaux locaux autour d’elle. »

    Plus récemment, on a assisté au départ de la section rennaise de l’AF pour former un groupuscule autonome, comme l’avait révélé Streetpress, L’Oriflamme Rennes (35). Ces militants locaux, des jeunes, reprochaient à la direction centrale du mouvement son manque de radicalité et son discours « assimilationniste ». Eux, s’inscrivaient dans une dynamique nettement plus nationaliste-révolutionnaire que royaliste. Si Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, avait à l’époque évoqué « une branche malade » de son organisation, elle n’en est pas moins symptomatique d’un attrait de sa jeune base pour un activisme plus violent.

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    À l’image, selon nos informations, de la section Aix-Marseille (13) du mouvement. Déjà marquée par une scission en 2018 quand les royalistes locaux se rangent derrière le Bastion social naissant, cette franchise locale reste engagée sur la voie d’un rapport de force violent avec les militants de gauche. Début juin à Aix, la gauche et des antifascistes locaux ont organisé une manifestation. Des éléments que StreetPress a pu se procurer montrent que, la veille de la mobilisation, un cadre local de l’Action française exhortait ses troupes à ne pas « les laisser faire ça impunément » et à le contacter. Le jour dit, le rassemblement de gauche est attaqué. Plusieurs blessés légers sont à déplorer.

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    Si l’Action française conserve des liens forts avec la vieille aristocratie et la bourgeoisie, elle veut aussi s’emparer de sujets plus populaires. Ils ont cherché à s'insérer dans le mouvement social contre la réforme des retraites. / Crédits : Yann Castanier – Photo d'illustration de 2015

    En septembre dernier, toujours selon nos informations, le même organisait un « fight club » des « GZ » – pour Génération Zemmour – à l’université d’été de Reconquête pour « éviter certaines conférences de cucks » et « se retrouver entre gars solides ». Parmi eux, plusieurs de ces jeunes camelots qui militent en nombre chez Zemmour. Quelques semaines plus tôt, ce jeune homme qui arbore fièrement une petite moustache se faisait décorer par ses chefs devant la statue de Jeanne d’Arc à Paris pour ses deux ans de militantisme au sein de l’Action française.

    (1) Contactés, ils n’ont pas répondu à nos sollicitations.

    Les photos d’illustrations sont de Yann Castanier. Elles datent de 2015.

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