Pour le premier épisode de Gradins, notre nouvelle série sur les ambiances les plus chaudes du foot d'Île-de-France, StreetPress part en immersion dans le kop du Sengol Futsal, un club de D2 de Seine-et-Marne.
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« Si vous gagnez, vous sortez pas ! Si vous gagnez, vous sortez pas ! » Le ton est donné dans le gymnase de la Fraternité à Lognes, en Seine-et-Marne. Ce samedi 20 janvier, Sengol, le club de futsal local, pensionnaire de D2, reçoit le Kremlin-Bicêtre (94), club de D1, en coupe de France. En gradins, au milieu du gymnase, sous une grande bâche qui représente le logo du club, une masse noire et verte se fait entendre. C’est le kop du Sengol Futsal. Réunis derrière Abdoulaye, un grand gaillard ultra du PSG, ils enchaînent les chants au rythme d’un tambour :
« Je veux que les adversaires flippent quand ils jouent ici. Qu’ils passent une heure dépités. »
Dans le petit gymnase, le kop, un groupe d’une vingtaine de supporters, est à deux mètres du terrain. Pour les joueurs, l’effet est garanti. Mamadou, joueur de Sengol, l’assure :
« Les adversaires, c’est sûr qu’ils sont stressés quand ils jouent ici. Nous, ça nous booste. Des ambiances comme ça, normalement, c’est dans des grands stades comme le Parc des Princes. Je ne pensais pas voir ça au futsal. »
Entre les supporters cagoulés et les pros du chambrage, StreetPress raconte aussi dans ce premier épisode de la série Gradins, comment le club a pu participer à l’apaisement des rivalités entre quartiers dans ce coin du 77.
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