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    06/02/2010

    Benoît Hamon et l'Unef manifestent pour la régularisation des étudiants sans papiers

    Par Coisne Arnaud

    500 manifestants, parmi lesquels le porte-parole du PS. Hamon a «félicité» ses étudiants de l'Unef, « qui ont choisi de passer l'après-midi avec Besson ». Le rassemblement voulait dénoncer la «triple précarité» des étudiants sans papiers.

    une triple précarité

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    Benoît Hamon au mic: Je ne suis pas là pour vendre la camelote pour les élections régionales » mais bien « pour les étudiants sans papiers». Le ton est lancé. “Il y a 260.000 étudiants étrangers dans nos universités, reprend Jean-Baptiste Prévost, le président de l’Unef , et la France leur réserve une triple précarité”. Précarité sociale tout d’abord, au vu du système d’aide sociale offert aux étrangers. Précarité pédagogique ensuite, en raison de la faiblesse des dispositifs d’accompagnement. Précarité administrative enfin, en raison de la lourdeur des démarches administratives telles que celles pour obtenir le visa « D » pour études.

    « Sarko et Besson, ce sont eux qu’on devrait expulser »

    Les étudiants sans papiers sont “précaires parmi les précaires”, a renchéri le porte-parole du PS, Benoît Hamon, expliquant que “les étudiants sont partout dans des conditions de précarité”. « Sarko et Besson, ce sont eux qu’on devrait expulser, a conclu ironiquement Eric Coquerel, tête de liste pour le Front de Gauche à Paris ».

    La Gauche réunit

    Des représentants du Front de gauche, d’Europe Écologie , de la CGT, du NPA, des jeunes radicaux de gauche, de l’UNL et d’associations d’étudiants étrangers étaient présents pour exprimer leur appui aux revendications de l’Unef.

    50 policiers face aux anti-Besson

    Une cinquantaine de CRS ont également effectué ce déplacement afin de surveiller le demi-millier de jeunes, bien en jambe et bien en voix. Lorsqu’une manifestante a crié « qui ne saute pas est pour Besson », la foule s’est mise à bondir et à chanter.
    Aucun incident n’est à déplorer et les manifestants se sont dispersés calmement vers 15 heures.

    “Qui ne saute pas est pour Besson”

    “les étudiants sont partout dans des conditions de précarité”

    Sources: Arnaud Coisne / StreetPress

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